Pour la première fois depuis 10 ans, Boko Haram perd du terrain face à une offensive des soldats venus du Tchad, du Cameroun et du Nigeria. Mais ce n'est pas pour autant que ces jeunes filles seront faciles à libérer. L'ONG Amnesty International a retrouvé plusieurs témoins sur place. Sa présidente, Geneviève Garrigos, en explique la difficulté : "Un haut responsable de l'armée nous a expliqué que certaines de ces jeunes filles seraient dans des campements, que ce soit autour du lac Tchad, que ce soit dans les montagnes du Cameroun, qui sont très difficilement accessibles". "Aujourd'hui, probablement, certaines ont été mariées de force, d'autres ont peut-être même été enrôlées comme enfant-soldat". Des enfants-soldats comme des centaines d'autres jeunes nigérians enlevés et dont on parle peu.
Un nouveau président, Goodluck Jonathan, vient d'être élu au Nigeria. Peut-on espérer qu'il soit plus efficace pour libérer tous ces otages détenus par Boko Haram ? "Pour lui, l'enjeu c'est de mettre fin à Boko Haram. C'est un homme qui est plutôt enclin à utiliser la force et on sait que dans ces cas-là, les civils seraient les premières victimes", ajoute Geneviève Garrigos.
Seule bonne nouvelle : 21 de ces jeunes lycéennes qui ont réussi à s'échapper ont reçu une bourse pour reprendre leurs études .
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