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Prix du gaz : la Russie menace l'Europe après ses sanctions

Frappée par de nouvelles sanctions de Washington et de l'UE, la Russie a dénoncé ce mercredi des mesures "anti-russes" et menacé d'augmenter les prix de l'énergie en Europe.

Le président russe, Vladimir Poutine

Crédit : AFP / ALEXEI NIKOLSKY

La rédaction numérique de RTL & AFP

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Après les États-Unis et l'Union européenne, le groupe des pays du G7 a à son tour menacé de sanctionner la Russie si elle refusait "de choisir la voie de la désescalade" en Ukraine. Seule la "désescalade conduirait à la levée de ces sanctions", a ajouté le groupe (États-Unis, Japon, Allemagne, France ,Royaume Uni, Italie et Canada) dans un communiqué commun diffusé ce mercredi 30 juillet par la Maison Blanche.

Plus sévères que jamais, les sanctions américaines et européennes ont été annoncées alors que les forces ukrainiennes ont intensifié leur offensive contre les insurgés. Kiev a annoncé avoir repris aux séparatistes la ville d'Avdiivka, à une dizaine de kilomètres de Donetsk, principale place forte de la rébellion. Selon l'agence Interfax, les combats à Gorlivka, autre ville proche de Donetsk, ont fait 5 morts au cours des dernières 24 heures.

"Washington dicte sa vérité à l'UE"

"Les conséquences pour Washington de cette politique destructive et à courte vue vont être très concrètes", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères, en assurant que les sanctions prises par Bruxelles "auront inéluctablement pour résultat une hausse des prix sur le marché de l'énergie en Europe".

Dénonçant "des sanctions antirusses tirées par les cheveux et illégitimes", Moscou a critiqué de manière inhabituellement sévère la politique de l'UE qui "ne se fonde plus aujourd'hui sur des faits vérifiés, mais est dictée par Washington". Les sanctions adoptées par Bruxelles témoignent "de l'incapacité de l'UE à jouer un rôle autonome dans les affaires mondiales", poursuit le ministère.

Inquiétudes dans les milieux d'affaires russes

Même si Moscou en a minimisé l'impact sur l'économie russe, elles suscitent de vives inquiétudes dans les milieux d'affaires, qui craignent une récession et un isolement à long terme pour la Russie de Vladimir Poutine. Parmi les grandes sociétés occidentales, qui ont fortement investi en Russie, plusieurs ont déjà reconnu que la crise actuelle risquait de les affecter.

"La Russie aurait peut-être envie de répondre à ces sanctions, mais de quelle manière? Arrêter de fournir du gaz et du pétrole? Et comment alors payer les retraites en Russie?", relativise pour sa part le directeur de l'Institut d'analyse stratégique FBK à Moscou, Igor Nikolaev.

Le vice-Premier ministre russe, Dmitri Rogozine, a choisi d'ironiser sur Twitter sur les sanctions prises à l'encontre des chantiers navals militaires russes, qui montrent que ces derniers "deviennent un problème pour les ennemis de la Russie".

La presse russe, de son côté, minimisait la portée des nouvelles sanctions. "Les sanctions, soit ne marchent pas, soit ont un effet visible dans un avenir lointain", écrit le journal économique de référence Vedomosti qui estime que "les sanctions américaines contre Cuba introduites en 1960 (...) n'ont pas affaibli le régime de Castro".

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