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Présidentielle américaine 2016 - Le Top 5 : sur l'immigration, c'est Docteur Trump et Mister Donald

Alors que pendant son voyage au Mexique, le candidat républicain était apparu apaisé sur l'immigration, il a fait une volte-face impressionnante le soir lors d'un discours en Arizona.

Donald Trump lors de son discours à Phoenix en Arizona
Crédit : DAVID CRUZ / DIGITAL / AFP
Philippe Corbé & Paul Véronique
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L'immigration est le pilier de la campagne de Donald Trump. Il lui a permis de s’imposer pendant la primaire en rassemblant un électorat majoritairement blanc, alors que le parti républicain s’efforce d’attirer les autres minorités ethniques. Ses deux principaux opposants, Cruz et Rubio, étaient d’ailleurs hispaniques. 
La journée était donc importante pour le milliardaire, à neuf semaines du scrutin, alors qu’il doit mathématiquement élargir sa base de fidèles pour espérer rattraper son retard sur Hillary Clinton. Au-delà de la question du jour, qui portait sur l’immigration, cette journée devait révéler si le candidat républicain allait se résoudre à mettre de l’eau dans son vin ou bien s’il continuait son chemin sur une ligne populiste inflexible. En effet, le magnat de l'immobilier s'était rendu au Mexique pour en rencontrer le président, qu'il avait comparé à Hitler il y a quelque temps.

Le résultat a été plus que surprenant. Pour paraphraser le célèbre écrivain écossais Robert Louis Stevenson, c’est l’Étrange Affaire de Docteur Trump et Mister Donald. Docteur Trump est charmant et mesuré, pour paraître "présidentiel" et rassurer les Américains. Une belle opération de com’ :

Et le soir, lors du discours en Arizona, alors que l'on annonçait un recentrage sur l’immigration pour élargir sa base, Mister Donald a pris le dessus, en continuant à faire croire que les 3000 kilomètres de mur à la frontière mexicaine, seraient payés par le Mexique, "à 100%".

Pourtant, le président mexicain lui a dit non, une telle structure coûterait 25 milliards de dollars. Mais le candidat républicain n'en a cure et poursuit dans une ligne particulièrement dure sur l'immigration. Donald Trump avertit, s'il est élu, il n'y aura pas de régularisation.

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Alors que nul ne sait comme il pourrait techniquement, et économiquement expulser les 11 millions de clandestins, il ressort une vieille promesse oubliée : la création d'une force opérationnelle de "déportation". Dès son arrivée à la Maison Blanche, "They’re gone" promet Trump, "ils disparaissent".

Il propose même de déporter Hillary Clinton. 

Le TOP 5, en bref

2 - L’éditorialiste et auteur de best-sellers politiques Ann Coulter, qui vénère Trump depuis qu’il a traité les Mexicains de violeurs, est elle, ravie de l'absence de recentrage sur l'immigration. 
Ces derniers jours, les échos d’un possible adoucissement du candidat républicain sur l’immigration la désespéraient. Pendant le discours, comprenant qu’il n’en était rien, elle a senti la joie monter.

À l’issue du discours, elle a failli défaillir de plaisir. Au point qu'elle pense désormais regarder ce discours tous les soirs avant d’aller se coucher, pour dormir comme un bébé.

L’un des plus grands discours de l’Histoire, selon Ann Coulter, toujours très mesurée. Pour elle, Donald Trump surpasse même Churchill (qui avait tout de même le prix Nobel de Littérature ndlr).

3 -  Le commentaire de l’ancien président mexicain Vicente Fox, sur Fusion, la chaîne américaine en anglais qui s’adresse aux Latinos de 2e et 3e génération

Vincente Fox s'est confié dans une interview avec Jorge Ramos, le présentateur très influent du journal télévisé de la grande chaîne hispanophone Univision : l’ancien président Fox redit avec fermeté "nous les Mexicains n’allons pas payer pour ce putain de mur", "this fucking wall".

4 - Même si les sondages d’intention de vote lui donnent pour l’instant une avance confortable sur Donald Trump, Hillary Clinton n’a toujours pas réglé ses problèmes d’image auprès des Américains

D'après un sondage ABC News / Washington Post, l'opinion à l'égard de la candidate démocrate semble s‘aggraver. Jamais elle n’avait recueilli autant d’opinions défavorables : 56 %, soit 6 points de plus en un mois. Donald Trump lui, est à 63 %. Quand on regarde les électeurs inscrits sur les listes électorales, elle est même à 59%, et Trump à 60%.

5 - Hillary Clinton continue les dîners de levées de fond pour financer sa campagne

Après une soirée chez Justin Timberlake la semaine dernière, elle était à une soirée dans les très chic Hamptons, près de New York. $25.000 le couvert. Paul McCartney et Jon Bon Jovi sont montés sur scène pour chanter Hey Jude et le couple Clinton a dansé. Comme l’a dit l’ancien Beatles en rigolant : "C’est la première fois que je paye pour m’entendre chanter."

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