Son beau-père puis son mari ont été présidents. Son beau-frère voulait l’être. La discrète Laura Bush, qui s’est toujours tenue à distance du combat politique, a pourtant laissé entendre, lors d’un colloque organisé par le New York Times, qu’elle pourrait voter pour celle qui l’a précédée comme première dame, Hillary Clinton.
Certes, elle n’a pas explicitement cité son nom mais a
défini un portrait-robot du candidat qui aura son vote : quelqu’un qui poursuivra son combat pour les femmes en
Afghanistan (un combat qu’elle a mené avec Hillary Clinton, en initiant à deux
un Conseil américano-afghan des femmes), et quelqu’un qui entend poursuivre les engagements américains
dans le monde (Donald Trump défend une politique beaucoup plus isolationniste).
Même si un porte-parole de la famille Bush dément tout
soutien à Hillary Clinton, ces déclarations de Laura Bush ont été interprétées comme un
encouragement à voter pour la candidate du parti adverse. Dans une interview récente à USA Today, elle avait regretté
que les Américains aient tendance à "devenir isolationnistes et
xénophobes".
Nous n'avons pas besoin de quelqu'un au Bureau ovale qui reflète et enflamme notre fureur et notre frustration
Laura Bush, épouse de George W. Bush
Selon le Daily News, lors de ce colloque à New York, l’épouse de George W. Bush a aussi critiqué en disant : "Je comprends que les Américains soient en colère et agacés mais nous n’avons pas besoin de quelqu’un au Bureau Ovale qui reflète et enflamme notre fureur et notre frustration". N'oublions pas que Laura Bush était démocrate avant de rencontrer son époux.
Un mois après une série de perturbations et un meeting
annulé à Chicago en raison de violences, nouveaux heurts, lundi 11 avril au soir, lors
d’un meeting de Donald Trump dans le nord de l’État de New York. Comme il le fait dans ce cas, le milliardaire fait huer les
protestataires par le public venu nombreux à Albany (peut être 20.000
sympathisants), les compare à des jihadistes de Daesh, et conclut pour faire
rire la foule : "Is there anything more fun than a Trump rally ?", "Y a t il quelque chose de plus drôle qu’un meeting de Trump
?".
Pour la première fois depuis 5 mois, Donald Trump n’était
dans aucune des grandes émissions politiques dominicales (sur ABC, NBC, CBS,
CNN et FOX). Depuis le début de sa campagne, il est apparu dans ces émissions
de référence à 70 reprises, selon CNN. La dernière fois qu’il n’y avait pas participé, c’était au
surlendemain des attentats de Paris. Les grandes chaines américaines se
consacraient à ce breaking news.
Selon plusieurs commentateurs, ce changement de stratégie, cette diète médiatique (très relative), est une conséquence de son échec cinglant
dans le Wisconsin. Le milliardaire écoute enfin ses conseillers qui lui suggèrent de
s’économiser, de ne pas être aussi omniprésent, de ne pas saturer autant
l’espace médiatique.
Si Donald Trump a ainsi levé le pied en s’autorisant quelques jours
de repos, avant un meeting dimanche après-midi, est-ce aussi pour se reposer,
tout simplement ? Le milliardaire s’enorgueillit de ne dormir que 4 heures par
nuit (le plus souvent, après les meetings, il revient dormir chez lui à
Manhattan, dans son avion privé). Un éditorialiste du New York Times avait émis
il y a deux mois, l’hypothèse que cette carence chronique de sommeil était la
cause de son caractère irascible, de ses saillies éruptives et de ses
improvisations farfelues.
Deux des enfants de Donald Trump ne pourront pas voter pour lui
lors de la primaire importante de New York le 19 avril prochain. Ivanka et Eric Trump ont tout simplement oublié de
s'enregistrer comme républicains pour la primaire. Interrogé sur Fox News, le milliardaire prétend qu’ils auraient dû s’inscrire "un an à l’avance", ce qui est faux. Ils avaient jusqu’au
25 mars ou au 9 octobre s’ils étaient précédemment comptabilisés comme
démocrates.
"Ils se sentent très coupables", déclare-t-il. Donald Trump a promis, sur le ton de l’humour, de leur "couper l’argent de poche". Ivanka et Eric Trump travaillent pour leur père et gèrent
l’empire pendant qu’il fait campagne.
Après le scandale de la fourchette de John Kasich qui l’avait obligé à se racheter et la pizza par la croûte de Donald Trump, le chemin de croix culinaire des
candidats se poursuit dans l’État de New York où se tient dans une semaine une
primaire importante. Les candidats démocrates rivalisent au petit jeu de "plus-new-yorkais-que-moi-tu-meurs" : Bernie Sanders est né à Brooklyn mais n’y habite
plus depuis plus d’un demi-siècle et Hillary Clinton est devenue sénatrice de
l’État de New York en 2000, où elle réside désormais avec son époux.
Bernie Sanders et son épouse sont d'ailleurs allés manger le célèbre
hot dog chez Nathan’s, après un meeting à Coney Island. Ils l’ont dégusté à l’extérieur en compagnie de Michael Stipe, le chanteur de REM. Hillary Clinton n'a, elle, su résister à l’appel d’un typique
cheesecake new-yorkais, recouvert d’un coulis de framboises.
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