Présidentielle américaine 2016 : Donald Trump plus populiste que jamais pour son discours d'investiture

Dans la nuit du 21 au 22 juillet, Donald Trump a fait le show en clôture de la convention républicaine. Le milliardaire a prononcé son premier discours officiel de candidat en acceptant l'investiture du Parti républicain. Il a promis d'être la voix des Américains sans voix contre les élites représentées selon lui par Hillary Clinton. 

"Avec humilité et gratitude", l'homme d'affaires populiste de 70 ans  - novice complet en politique - a accepté sa nomination pour porter les couleurs républicaines lors de l'élection présidentielle de novembre. Devant plus de 2.000 délégués réunis à Cleveland (Ohio) et devant des dizaines de millions d'Américains derrière leur écran, Donald Trump a martelé son message. "L'Amérique d'abord !".

Donald Trump est sans conteste le candidat le plus improbable de l'histoire américaine, le plus protectionniste, le plus isolationniste. Angoissant, lorsqu'il décrit une Amérique à feu et à sang en inventant de faux chiffres de la criminalité. Chiffres qu'il mêle aux fusillades de policiers et aux attentats perpétrés par Daesh. Il prend d'ailleurs la France comme exemple d'une nation en deuil. Tout ce qu'il ne veut pas voir aux États-Unis. 

Je suis avec vous les petits, les sans-grades, les oubliés de la mondialisation

Donald Trump, candidat républicain à la Maison-Blanche

"Ce soir, je vous demande votre soutien pour être votre champion à la Maison-Blanche, et je serai votre champion", a-t-il déclaré à la tribune. "Je vous le dis ce soir : je suis avec vous, je me battrai pour vous et je gagnerai pour vous". Mais Donald Trump est surtout le candidat le plus populiste. "Je suis avec vous les petits, les sans-grades, les oubliés de la mondialisation". 

Selon un folklore qui est la signature des conventions américaines, des dizaines de milliers de ballons rouges, blancs et bleus ont été lâchés sur l'immense salle omnisports du Quicken Loans Arena à l'issue de l'allocution du candidat.