"A la fin de mon premier mandat de président", a lâché Bernie Sanders lors du débat sur la chaine publique PBS à Milwaukee (Wisconsin), réponse à tous ceux qui n’imaginent pas possible qu’il gagne la Maison Blanche.
C’est la question de "l’electability", la capacité à être élu, l’arme secrète d’Hillary Clinton pour s’imposer côté démocrate : par allusions plus ou moins limpides, elle veut convaincre les électeurs de gauche que désigner le « socialiste » Sanders, c’est ouvrir assurément la porte de la Maison Blanche à un républicain. Et dans un moment d’agacement, Bernie Sanders a tenu à rappeler à Hillary Clinton qu’elle n’est pas encore à la Maison Blanche.
Un ton qu’il pourrait regretter selon le chef du service politique de Politico.
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