En Espagne, des dizaines de milliers de personnes étaient attendues samedi 1er janvier dans les rues de Madrid pour défendre le droit à l'avortement. Une manifestation organisée au moment où le gouvernement espagnol de Mariano Rajoy tente de réserver le droit à l'avortement aux femmes en danger ou enceintes à la suite d'un viol.
Dans une clinique de Barcelone où des avortements sont pratiqués, une jeune femme a voulu témoigner au micro de RTL, alors qu'elle sortait du bloc. L'angoisse est palpable, priorité à la discrétion. Myriam, 30 ans, s'adresse au ministre de la Justice, Alberto Ruiz Gallardón, à l'origine du projet de loi : "Ne le faîte pas, s'il vous plait. Maintenant, je suis tranquille, bien sûr je suis triste, mais c'est ce que je peux faire de mieux. S'ils changent la loi [sur l'avortement], c'est la pire chose, ce sera traumatisant pour les femmes", affirme-t-elle.
La loi n'est pas encore votée mais les femmes ont peur. C'est pour elles que Myriam a accepté de témoigner.
"Ils ne nous écoutent pas, nous sommes démoralisées, abattues, personne ne peut nous obliger et décider ce que nous avons choisi de faire avec notre vie et avec notre corps. Nous sommes dans un pays démocratique", lance-t-elle, ne retenant plus ses larmes.
Aux cris de "avortement libre", des milliers de manifestants ont accueilli samedi à Madrid le "train pour la liberté" parti du nord de l'Espagne, transportant des militantes féministes en gilet violet, pour dénoncer le projet de loi gouvernemental.
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