Les policiers algériens sont descendus dans les rues cette semaine, dans plusieurs villes du pays. Ils demandent entre autres la démission du chef de la sûreté nationale, Abdelghani Hamel, ainsi qu'une amélioration de leurs conditions de travail.
Ces policiers anti-émeutes avaient géré
des crises liées aux campagnes présidentielles tendues durant
l'année 2014. Cependant, ce sont les dernières violences survenues
récemment à Ghardaïa qui ont déclenché leur colère.
Lassés par leurs conditions de travail "stressantes", les policiers demandent notamment la mise en place d'un
syndicat de police, une augmentation de salaire, ainsi qu'une
rotation régulière des postes en zones risquées.
Interrogés discrètement par les
médias, certains manifestants ont évoqué "un profond
mal-être qui s'est progressivement installé dans le corps de police depuis des
années". Selon eux,
"les policiers se sentent complètement abandonnés et méprisés par l'État algérien. Aujourd'hui, ils ont peur pour leur vie."
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