"Les Kurdes sont le seul rempart contre le terrorisme", estime Patrice Franceschi

Yves Calvi le définit comme un "vrai ami des Kurdes". Patrice Franceschi retourne à Kobané où la situation est de plus en plus critique. Mais l'écrivain, aviateur et cinéaste français reste positif : "Évidemment qu'il y a une guerre contre le terrorisme mais on n'est pas du tout en train de la perdre. Si on décide qu'on ne la perdra pas, on ne la perdra pas". 

Mais le temps presse. "Le combat des Kurdes contre Daech est une question d'heures voire de minutes, explique-t-il. Ils sont décidés à ne pas perdre Kobané à la condition qu'ils reçoivent l'armement qu'ils demandent".

Ce sont les Turcs qui ont la clé de la défense de Kobané

Patrice Franceschi

Si Patrice Franceschi regrette le réveil tardif de François Hollande, il demande aussi aux Turcs d'ouvrir leur frontière : "Il faut que nous ayons assez de pressions sur les Turcs, qui sont nos ennemis les plus redoutables dans cette affaire".
"Les Kurdes partagent nos valeurs. Ils ont réussi à intégrer toutes les minorités, ça fonctionne, c'est démocratique et l'égalité homme-femme a été instaurée", ajoute-t-il.

"30% des combattants sont des femmes"

Patrice Franceschi

Mais l'écrivain rappelle que le combat ne s'arrête pas à la ville syrienne : "Même si Kobané tombait, l'essentiel de la zone kurde libérée se trouve à l'Est. Il est encore temps d'aider cette région parce que dès que Kobané tombera, ce sera le prochain objectif de Daech."