La France a commencé son offensive militaire contre Daesh. François Hollande a annoncé, depuis New York, les premières frappes aériennes françaises dans l'est de la Syrie. Des frappes qui ont permis, selon lui, de détruire un camp d'entraînement de l'État islamique. Pour le général Patrick Chareix, ancien patron des forces aériennes stratégiques, "ces 20 jours de mission de reconnaissance ont permis d'avoir quelques cibles. Sachant que l'orientation politique c'est d'attaquer la résilience de Daesh à travers ces camps de formation, c'est un objectif qui a été visiblement bien trouvé".
François Hollande a également précisé que ce sont des Rafale qui ont mené ces frappes, ce qui "est intéressant" pour le spécialiste. En précisant que ces Rafale sont situés aux Émirats arabes unis, il y a à peu près "sept heures de vol" avec "au moins trois ou quatre ravitaillements en vol" pour aller au-dessus la Syrie, ce qui veut dire "que l'on a bien utiliser les ravitailleurs de la coalition" internationale, menée par les États-Unis.
Le chef de l'État a par ailleurs annoncé qu'aucun civile syrien n'avait été une victime collatérale de l'opération. Mais comment en être sûr ? Pour le général, "si ce sont des bâtiments d'infrastructure et si on les a observés depuis quelques temps (...) a priori, on est capable d'identifier le faible risque de dégâts collatéraux. Mais ce qui est sûr, c'est que si le pilote français a un doute sur une possibilité de tirer sur quelqu'un qui a priori serait un civil, il ne tirera pas".
Si le pilote français a un doute sur une possibilité de tirer sur quelqu'un qui serait un civil, il ne tirera pas
Le général Patrick Chareix
"D'autres frappes pourront avoir lieu dans les prochaines semaines si nécessaire avec toujours le même objectif", a déclaré François Hollande, à savoir, "identifier les cibles qui correspondent à des camps d'entraînement ou à des lieux où nous savons que le groupe terroriste Daesh peut menacer la sécurité de notre pays ou mener des actions terroristes". Pour Patrick Chareix, c'est une évidence que l'opération va se poursuivre. Il rappelle alors les frappes aériennes dans la première guerre du Golf ou encore en ex-Yougoslavie, qui ont été, selon lui, "des campagnes aériennes de longue haleine." "Cet investissement de frappes aériennes, il va évidemment durer longtemps", conclut-il.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte