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La Russie juge "infondées" les accusations sur ses frappes en Syrie

Selon Laurent Fabius, les premières frappes de Moscou en Syrie n'auraient pas visé Daesh, mais des résistants.

Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov le 30 septembre 2015 au siège de l'ONU à New York.
Crédit : DOMINICK REUTER / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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À la surprise générale, la Russie a mené mercredi 30 septembre ses premiers bombardements en Syrie à la demande du président Bachar al-Assad. Bilan de cette première opération : vingt sorties aériennes et "huit cibles du groupe État islamique" en Syrie touchées, notamment un poste de commandement des jihadistes détruits, selon le ministère russe de la Défense. La télévision officielle syrienne a confirmé des bombardements dans les provinces de Hama et Homs. L'armée syrienne a aussi mené un raid dans la région de Lattaquié.

Rapidement, les Occidentaux et l'opposition syrienne en exil ont émis des doutes sur le choix des cibles visées par les avions de combat russes. Le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter a jugé que les frappes ne visaient "probablement pas" les jihadistes de Daesh et a estimé que l'approche russe "tournera mal" si elle se fixe pour unique objectif de défendre le régime de Bachar al-Assad. 

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius affirmait quant à lui que selon ses informations des résistants auraient été visés. Selon le chef de l'opposition syrienne en exil Khaled Khoja, qui était à New York, les frappes de Homs ont tué 36 civils "innocents" dans "des zones qui ont combattu" l'EI.

Des doutes infondés

Des doutes balayés par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, ce jeudi 1er octobre. "Les rumeurs indiquant que les objectifs de ces frappes n'étaient pas l'EI ne sont en rien fondées", a déclaré le chef de la diplomatie russe, cité dans un communiqué, après avoir rencontré son homologue américain John Kerry à New York, ajoutant n'avoir "aucune information" concernant d'éventuelles victimes civiles.

Le chef de la diplomatie russe a indiqué avoir dit "en toute honnêteté" à son homologue américain que la Russie intervenait, à la demande de la présidence syrienne, pour combattre "exclusivement l'État islamique et les autres groupes terroristes". Plus conciliant que ses confrères, John Kerry a déclaré devant le Conseil de sécurité que Washington était disposé à "bien accueillir" le recours à la force aérienne russe, à condition de viser "réellement" l'EI et Al-Qaïda. 

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Après ces premiers bombardements, les deux hommes ont par ailleurs annoncé côte à côte devant la presse s'être mis d'accord sur la nécessité d'une rencontre "entre militaires, aussi vite que possible, peut-être même demain" afin d'"éviter tout incident" entre leurs aviations en Syrie.

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