L'engagement français dans la lutte contre les groupes jihadistes

ÉCLAIRAGE - En intégrant le "Charles-de-Gaulle" à ses opérations en Irak, la France renforce encore son arsenal offensif pour lutter contre les jihadistes. Dans le même temps, les opérations se poursuivent au Sahel.

Techniciens de la Marine française s'occupent d'un Rafale sur le pont du porte-avions Charles de Gaulle, le 22 Février 2015 (Archives)

Crédit : PATRICK BAZ / AFP

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La France a annoncé l'intégration de son porte-avions, le Charles-de-Gaulle, dans les opérations de la coalition internationale contre le groupe État islamique (EI) en Irak, ce lundi 23 février. Le déploiement de ce bâtiment de guerre devrait durer un mois, avant qu'il n'aille rejoindre l'Inde où des manœuvres sont prévues de longue date.

Le Charles-de-Gaulle sera basé dans le Golfe arabo-persique, une zone proche de l'Irak, seul pays où la France effectue des frappes contre Daesh. Il permettra à l'aviation française d'effectuer un trajet plus court pour se rendre en Irak et renforce l'arsenal offensif de la France, puisqu'il transporte 12 Rafale, 9 Super-Étendard et un avion-radar.

Principal engagement au Sahel

À l'heure actuelle, 9 chasseurs-bombardiers Rafale, un avion de renseignement, un ravitailleur et un guet aérien sont basés aux Émirats arabes unis. La France, deuxième contributeur à la coalition internationale contre l'État islamique, dispose également de 6 chasseurs-bombardiers Mirage 2000-D en Jordanie.

La France lutte également contre les groupes armés jihadistes au Sahel. C'est dans cette région du monde qu'elle mène ses principales opérations. Près de 3.500 soldats, 20 hélicoptères, 200 véhicules logistiques, 200 véhicules blindés, 6 avions de chasse, 7 avions de transport et 4 drones y sont actuellement déployés dans le cadre de l'opération Barkhane, lancée le 1er août 2014.

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