Isabelle Dath : "Ennahdha a dû céder le pouvoir à des technocrates"

Près de quatre ans après le début du Printemps arabe, les Tunisiens se sont rendus aux urnes dimanche dernier. Selon les premières estimations, Nidaa Tounès, le principal parti laïc du pays, est arrivé en tête des ces législatives. Les islamistes d'Ennahda ont quant à eux décroché la seconde position. Par ailleurs, ces derniers ont reconnu ce lundi leur défaite lors de ce scrutin.

Au vu de ces résultats, le peuple tunisien a donc choisi de voter utile pour ces législatives. En effet, bien que le Nidaa Tounès soit un "parti fourre-tout", les expériences et les compétences de ses membres ont attiré la sympathie des électeurs.

Les expériences et les compétences de Nidaa Tounès ont pesé lourd dans ces législatives car tous les comptes de la Tunisie sont dans le rouge.

Isabelle Dath, chef du service Étranger de RTL

Cependant, les deux principaux partis politiques tunisiens doivent cohabiter au sein d'un gouvernement de coalition pour "transformer sa révolution en démocratie". Par ailleurs, ces élections législatives et la présidentielle à venir ne sont pas "une fin en soi mais le début d'un nouveau modèle pour la région".