En Irak, les combattants du PKK (Parti des travailleurs du Kurdisan), considérés comme des terroristes par l'Europe et les États-Unis, sont des alliés très utiles pour lutter contre les jihadistes. RTL s'est rendu dans l'un de leur campement, au sud-est d'Erbil.
Ils sont une centaine de combattants et collent sous leurs aisselles les mêmes armes que les Peshmerga : des kalachnikovs russes et des M16 américains, l'accent turque en plus. "Ne vous inquiétez pas, celles-là on les a achetées, pour l'instant on ne nous a rien donné", glisse l'un deux.
Le docteur Massoum, 40 ans, dont la moitié passés sous la bannière rouge, dirige ces combattants. Il regrette que le PKK soit inscrit dans la liste des organisations terroristes américaines et européennes.
"C'est le grand paradoxe, l'Europe qui livre des armes sait qui est le véritable terroriste dans ce pays, elle voit les crimes de l'État islamique ! Peuvent-ils citer un crime contre l'humanité commis par le PKK ?", s'indigne-t-il.
Mais la Turquie, en conflit ouvert avec le PKK depuis 30 ans, l'accuse d'avoir le sang de plus 5.000 civils sur les mains.
Le conflit avec la Turquie serait toutefois en phase de trouver une issue diplomatique. Et le docteur Massoum espère bientôt bénéficier des armes occidentales. "Face aux armes des djihadistes nous en avons besoin", explique-t-il.
À la table des négociations européennes, il y a des réticences, mais selon le PKK, ce n'est qu'une question d'heures.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte