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Capture d'une vidéo tournée à Palmyre et diffusée par des médias jihadistes (illustration)
Crédit : WELAYAT HOMS / AFP
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Comme le souligne un ancien cadre de la CIA, "les membres de services de sécurité européens (...) sont pétrifiés quand ils évoquent le problème des combattants étrangers". Et pour cause : leur nombre a plus que doublé au cours des dix-huit derniers mois. Selon un rapport de l'institut Soufan Group qui est spécialisé dans l'analyse du renseignement, entre 27.000 et 31.000 jihadistes étrangers, originaires de 86 pays différents, sont présents en Irak et en Syrie. Un phénomène "mondial", d'après cette organisation basée à New York.
Toutefois, cette augmentation ne s'observe pas de la même manière dans le monde. L'Europe occidentale, d'où viennent environ 5.000 combattants dont 1.700 Français, est nettement plus touchée que l'Amérique du Nord qui ne compte que 280 jihadistes. Ils sont 8.240 en provenance du Moyen-Orient et 8.000 du Maghreb, où la Tunisie reste de loin le premier pays "fournisseur" avec 6.000 personnes parties combattre avec Daesh. Mais c'est en Russie et en Asie centrale que Soufan Group observe la plus forte hausse de combattants (+300%).
Toujours selon ces données, entre 20 et 30% de ces jihadistes étrangers retournent dans leur pays, ce qui constitue un grand défi pour les agences de sécurité. Un problème "insoluble", selon un ancien agent de la CIA alors que l'EI lance de plus en plus d'attaques à l'étranger.
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