Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a accusé samedi l'Espagne et le Portugal d'avoir voulu conduire son pays à "une asphyxie financière" pendant les récentes négociations entre Athènes et l'UE qui ont abouti à une prolongation de l'aide européenne à la Grèce.
Dans un discours devant le comité central de son parti, celui de la gauche radicale Syriza, Alexis Tsipras a reconnu que "les pressions sur la Grèce pendant ces négociations avaient eu tout du chantage".
On était sur un terrain miné, les forces conservatrices (en Europe) ont tenté de nous piéger pour nous conduire à une asphyxie financière
Alexis Tsipras
"Ces puissances ne souhaitaient pas que l'exemple grec ait une influence sur d'autres pays, surtout dans la perspective des élections en Espagne" prévues pour la fin de l'année comme au Portugal, a-t-il ajouté. Il s'est toutefois félicité du fait que "de grands pays comme la France, les Etats-Unis et la Chine, ont eu une position plus responsable et plus positive par rapport à l'axe européen d'austérité".
Le chef du parti antilibéral espagnol Podemos, Pablo Iglesias, est donné favori pour le scrutin en Espagne, selon les sondages. L'actuel chef conservateur du gouvernement espagnol Mariano Rajoy s'était rendu à Athènes pendant la campagne électorale le mois dernier pour exprimer son soutien à l'ancien ministre conservateur Antonis Samaras, battu aux législatives anticipées du 25 janvier par Alexis Tsipras.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte