Fusillade à Orlando : Donald Trump réagit à la tuerie et fait polémique

Toujours dans la provocation, Donald Trump n'a pas dérogé à sa marque de fabrique après la tuerie qui enlevé la vie à 50 de ses compatriotes dans la nuit de samedi à dimanche. Le candidat du parti républicain à la présidentielle américaine s'est félicité dimanche d'avoir eu raison sur le radicalisme islamique, après ce qui s'est avéré être la pire fusillade de l'histoire des États-Unis qui a fait 50 morts en Floride. Une tuerie revendiquée par l'État islamique.

Dans un tweet, le milliardaire, qui a notamment prôné l'interdiction d'entrée sur le territoire américain à tous les musulmans, remercie les gens qui le "félicitent d'avoir eu raison sur le terrorisme islamique radical". "Mais je ne veux pas de félicitations, je veux de la vigilance et de la sévérité. Il nous faut être intelligents !", écrit le candidat sur Twitter. 

S'il a reçu de nombreux soutiens, le milliardaire américain s'est également attiré les foudres d'autres Américains. Pour certains, cette sortie est largement polémique alors qu'ils accuse Donald Trump de vouloir profiter de cette tragédie à quelques mois de l'élection présidentielle américaine. 

Hillary Clinton beaucoup plus sobre

Les autorités n'ont pas officiellement confirmé l'identité du tireur, présenté par les médias comme Omar Mateen, un citoyen américain d'origine afghane, âgé de 29 ans, vivant en Floride. La police a ouvert une enquête pour terrorisme. Selon CNN et NBC, le tireur aurait fait allégeance au groupe Etat islamique lors d'un appel au numéro d'urgence 911.

Après l'attentat de San Bernardino en Californie en décembre dernier, perpétré par un couple radicalisé, M. Trump avait affirmé qu'il interdirait à tous les musulmans d'entrer sur le territoire américain s'il était élu le 8 novembre. Cette sortie avait provoqué un tollé y compris parmi de nombreux membres du parti républicain. La liberté religieuse est l'un des piliers fondateurs de l'Amérique.

Sa probable concurrente démocrate, Hillary Clinton, a quant à elle sobrement dénoncé un "acte tragique" et souhaité, comme le président Barack Obama, faire un nouvel effort dans la régulation des armes aux USA. "