Donald Trump a déclenché jeudi 6 avril des frappes contre la Syrie en riposte à une attaque chimique présumée imputée au "dictateur Bachar al-Assad", le président américain exhortant les "nations civilisées" à faire cesser le carnage dans ce pays en guerre. Le secteur qui a réagit le plus, c'est le pétrole. D'abord parce que le baril est côté 24 heures/24. Ensuite, bien entendu, on est au cœur des grandes puissances productrices d'or noir.
Il y a une première inquiétude très pratico-pratique. Est-ce que les approvisionnements de brut seront garantis s'il y a une escalade des tensions dans la région ? On sait que ce sera un des enjeux des pro-Bachar : couper le robinet en quelque sorte. Le baril de brent s'affichait au-delà des 55 dollars dans la nuit. Même tendance pour le WTI. Ce sont les deux marchés de référence du pétrole. Cela confirme, il faut quand même le rappeler, une tendance à la remontée des cours qui pourrait donc s'accélérer avec ces frappes.
Ce sont des puissances pétrolières qui vont maintenant donner (ou pas) de l'ampleur à la crise : la Russie, l'Iran ou l'Arabie Saoudite. C'est sans doute là où le pétrole va jouer un rôle central, stratégique. Derrière cette attaque nocturne, vous avez deux clans : les pro-Bachar, comme la Russie et l'Iran, et les anti-Bachar, avec à leur tête l'Arabie Saoudite. Ce sont trois énormes producteurs de brut.
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