États-Unis : le chef de l'Agence environnementale minimise l'impact du CO2

Pour le climato-sceptique Scott Pruitt, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) ne sont pas un facteur déterminant dans le changement climatique.

Le nouveau patron de l'Agence américaine de l'environnement (EPA), le climato-sceptique Scott Pruitt

Crédit : SIPA

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Tous les Américains peuvent sentir que le climat est déréglé

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"Je pense que mesurer avec précision (l'impact de) l'activité humaine sur le climat est quelque chose de très difficile et il existe un immense désaccord sur le degré de cet impact. Donc non, je ne serais pas d'accord pour dire qu'il s'agit d'un contributeur important au réchauffement climatique", a déclaré jeudi 9 mars le nouveau patron de l'Agence américaine de l'environnement (EPA) dans une interview sur la chaîne CNBC. "Nous devons continuer d'étudier l'analyse" de l'impact du CO2, a ajouté Scott Pruitt.

Pourtant, les États-Unis vivent le deuxième hiver le moins froid de leur Histoire (en tout cas depuis le début des relevés météorologiques, il y a 122 ans). Des records de douceur ont été battus dans les zones où vivent près la moitié des Américains. Ils peuvent sentir que le climat est déréglé, qu’il y a vraiment un réchauffement notable.

Et pourtant, cette question redevient un sujet éminemment polémique. Selon les sondages, un tiers des Américains pensent que le dérèglement climatique n’est dû qu’à la nature. Moins d’un sur deux est convaincu qu’il y a une responsabilité humaine. Les climato-sceptiques votent majoritairement républicain.

Donald Trump a plutôt chercher à les flatter pendant la campagne, malgré les évidences scientifiques. La Maison Blanche envisage même de réduire le financement de l'agence de l’environnement d’un quart.

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