- 20m22s
2 min de lecture
Les portraits de Donald Trump et de l'actrice X Stormy Daniels
Crédit : AFP / Mandel Ngan, Ethan Miller
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
La première affaire concerne une ancien playmate (ces jeunes femmes dénudées qui posent dans Playboy). Karen McDougal a été "playmate de l'année 1998". Elle raconte avoir eu une relation avec Donald Trump en 2006 2007, pendant dix mois, alors que sa troisième épouse Melania venait d'accoucher de leur fils.
Relation tout à fait consensuelle. L'été 2016, juste avant l'élection, le tabloïd National Enquirer a signé avec elle un contrat d'exclusivité pour 150.000 dollars. Elle a donc vendu son histoire en pensant qu'elle serait publiée. Mais le tabloïd, qui appartient à un ami de Trump, l'avait acheté pour l'étouffer.
C'est ce qu'on appelle un "catch and kill" : attraper et tuer une histoire embarrassante, pour faire plaisir à une célébrité - en l'occurrence, un ami du propriétaire, en pleine campagne présidentielle.
Tout cela on le savait. Mais ce qui est nouveau, c'est que cette femme attaque en justice le groupe de presse pour être libérée de ce contrat d'exclusivité. Elle affirme qu'elle a été dupée dans l'histoire, que son avocat était de mèche avec celui de Trump, et qu'on l'a menacé de représailles et de ruine si elle prenait la parole. La Maison Blanche dit que c'est faux.
Tout comme l'histoire avec Stormy Daniels. Cette actrice porno affirme elle aussi avoir eu une histoire de plusieurs mois avec le Président à la même période. alors qu'il était jeune papa.
Je vous en ai déjà parlé. Elle avait signé un accord de confidentialité avec l'avocat de Trump. Qu'elle va rompre dimanche 25 mars quand la chaîne CBS va diffuser, dans son émission d'information la plus prestigieuse et la plus regardée, un entretien déjà enregistré, pendant lequel elle raconte en détail son histoire.
Apportera-t-elle des preuves ? On a découvert ces dernières heures les résultats d'un test au détecteur de mensonges qu'elle a passé il y a plusieurs années. Ce test a conclu qu'il y a plus de 99% de chances qu'elle raconte la vérité.
Des capteurs étaient branchés sur elle quand on lui posait des questions précises. Je les cite : "Avez-vous eu un rapport vaginal avec Donald Trump en juillet 2016 ?". Sa réponse : "Oui". "Avez-vous eu du sexe non protégé ?". Réponse : "Oui".
Précisons que cela n'a aucune valeur juridique. Les avocats de Donald Trump lui réclament 20 millions de dollars si elle rompt son contrat. Elle aussi a reçu des menaces physiques, selon son avocat.
La troisième histoire concerne Summer Zervos, l'une des femmes qui accusent Trump d'agression sexuelle. Elle a été concurrente dans son émission de téléréalité. À plusieurs reprises, selon elle, toujours en 2007, il l'a piégée, il l'a embrassée de force, il a peloté ses seins et a frotté son sexe contre elle.
"Faux !", dit Trump. Depuis la campagne, il l'accuse de mentir. Donc elle l'attaque en justice pour diffamation. Les avocats de Trump espéraient que la justice classe l'affaire, mais le juge a décidé que "nul n'est au-dessus de la loi".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte