Dans le Minnesota, où huit personnes ont été blessées à l'arme blanche le 18 septembre, l’agresseur a fait référence à Allah. Il a été abattu par un policier qui n’était pas en service. L'agence de propagande Amaq clame que cette attaque a été menée "par un soldat de l’état islamique". Les faits se sont déroulés à Saint-Cloud, une ville où il y a beaucoup de réfugiés somaliens. Mais à ce stade, aucun lien n’est établi avec l’explosion des bombes, dans le New Jersey tout proche d’ici et dans le quartier de Chelsea à Manhattan à New York. En revanche - et c’est un élément nouveau -, le FBI trouve désormais des points communs entre ces deux séries d’explosions à la bombe sur la côte Est.
Ont-elles été menées par la même personne ? Selon certaines sources policières, les bombes ont été préparées par le même homme ou le même groupe. La police a repéré un individu sur une vidéosurveillance près de l’endroit où la deuxième bombe n’a pas explosé. Cet engin, ainsi que celui qui a bien sauté un peu plus tôt quatre rue plus bas, étaient des cocottes minutes remplies de guirlandes de Noël et de fragments, des éclats, destinés à faire le plus de victimes possible. Un véhicule immatriculé dans le New Jersey, dont les vitres ont été soufflées, est aussi en train d’être examiné.
Dans les deux cas - dans cette station côtière du New Jersey, où devait passer une course à pied des Marines, et dans le quartier de Chelsea, à Manhattan, très fréquenté le samedi soir -, il y a une bombe artisanale. Les restes sont examinés par le FBI, qui cherche notamment les empreintes et les numéros de série.
Tout cela intervient à moins de deux mois maintenant de l’élection présidentielle. On a assisté à un moment de vérité quelques minutes après la première explosion à New York. Donald Trump, qui était dans le Colorado, a immédiatement annoncé qu’il s’agissait d’une bombe, et qu’il fallait être plus dur pour lutter contre le terrorisme.
Sauf que cette heure-là, on n’écartait pas une explosion au gaz, par exemple. Seules les autorités sur place savaient que c’était une bombe.
Donald Trump a-t-il révélé publiquement ce que venait de lui dire le Secret Service qui le suit partout, et le FBI qui le briefe désormais régulièrement comme Clinton sur les urgences concernant la sécurité nationale ? C’est un peu inquiétant s’il devient président, s’il ne sait pas garder un secret. D'autant qu'aujourd’hui, selon les sondages, une majorité d’Américains fait davantage confiance à Trump qu'à Clinton pour gérer la menace terroriste.
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