Éric Zemmour : "Rome qui pleure et Vienne qui rit, c'est à n'y rien comprendre"

REPLAY - BILLET - L'Italie vote "non" à la réforme constitutionnelle, mais l'Autriche résiste à l'extrême droite. Des vents contraires qui s'expliquent à la place du pays dans l'Europe, explique le journaliste.

Eric Zemmour

Crédit : RTL

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"On ne comprend plus rien", confesse Éric Zemmour. "Rome qui pleure et Vienne qui rit. Matteo Renzi qui perd son pari en Italie, mais le candidat de l’extrême droite qui perd lui aussi son pari en Autriche", poursuit le journaliste, qui constate que "le vent venu de l’océan, le vent du Brexit, le vent de Trump souffle encore fort en Italie mais ne franchit pas les Alpes". À ses yeux, "les dirigeants européens ne comprennent pas davantage, se contentant de délivrer des messages de félicitations pour Vienne et de consolation pour Rome".

Les deux pays sont pourtant voisins. Où se niche donc leurs divergences ? "L'Autriche est au cœur de la zone euro ; l’Italie est dans la périphérie. Et cela change tout", décrypte Éric Zemmour. "L'Autriche bénéficie des avantages de la monnaie unique, l’Italie pâtit de ses inconvénients", constate-t-il. "Dans un système à monnaie unique, les compétitivités s’ajustent par la destruction des industries les plus faibles et par le chômage de masse", note-t-il.

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