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Éric Zemmour : "Les contradictions de l'intervention occidentale en Irak"
REPLAY - L'intervention occidentale en Irak rebat les cartes dans la région. Les anciens ennemis sont aujourd'hui les alliés. Revue d'effectifs avec l'éditorialiste.
Éric Zemmour
Crédit : Elodie Grégoire
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"C'est reparti comme en 90 !" À l'époque, rappelle Éric Zemmour, c'était la première Guerre du Golfe, "et depuis, le modèle a beaucoup servi et a beaucoup été imité". Les arguments restent les mêmes pour la grande coalition internationale : on mène une opération de police, on défend le droit, on poursuit un méchant.
"Cette fois-ci, le méchant n'a même pas de nom, ou il en a trop : État islamique, califat...", dit l'éditorialiste. Laurent Fabius lui a donné le nom de Daech et a décrété qu'il ne fallait pas dire "islamiste".
Pour Éric Zemmour, "le ministre français va vers l'Orient compliqué avec des idées simples". Désormais, on appelle "au secours les mécréants pour sauver le vrai islam".
"la fin de l'histoire, on la connaît : on a renversé un tyran, un monstre, un diable. On a eu pire, mais cela ne nous empêche pas de poursuivre notre notre tâche", conclut l'éditorialiste.
