Crise en Grèce : "Madame Merkel commet une erreur", selon Cambadélis

"L'intérêt de l'Europe est que les négociations s'ouvrent avant ce soir", a insisté Jean-Christophe Cambadélis mardi 30 juin sur RTL. Le futur de la Grèce au sein de la zone euro est plus que jamais incertain alors que le pays doit rembourser 1,6 milliard d'euros au FMI ce 30 juin - chose qu'il ne fera pas - et qu'aucun accord n'a encore été trouvé entre l'État grec et ses créanciers.

Pour Jean-Christophe Cambadélis il est essentiel que les négociations reprennent au plus vite "parce que demain, ou après-demain ou dans quelques jours c'est le saut dans le vide". Aussi le premier secrétaire du parti socialiste fustige la position d'Angela Merkel qui ne souhaite reprendre les pourparlers qu'après le référendum du 5 juillet. Ce dernier verra les Grecs se prononcer pour ou contre les réformes demandées par les créanciers en échange d'un plan d'aide financier.

"Madame Merkel commet une erreur car c'est aujourd'hui qu'il faut faire les négociations", a insisté Jean-Christophe Cambadélis qui explique prendre contact avec l'ensemble des partis sociaux-démocrates européens pour "faire pression sur l'Allemagne".