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Conflit israélo-palestinien : nouvelles échauffourées après la mort d'un bébé palestinien

La nuit de vendredi à samedi a été marquée par un regain de tensions dans les Territoires palestiniens après la mort de trois jeunes Palestiniens, dont un bébé.

Un manifestant palestinien le 31 juillet 2015 près du camp de réfugiés palestinien Jalazoun et la colonie juive de Beit El, au nord de Ramallah, en Cisjordanie occupée.
Crédit : ABBAS MOMANI / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Après la mort d'un bébé de 18 mois, dans le nord de la Cisjordanie occupée, brûlé vif dans l'incendie de sa maison déclenché par des extrémistes juifs, les tensions ne retombent pas ce samedi 1er août entre Palestiniens et forces de l'ordre israéliennes à Jérusalem et en Cisjordanie. Dans la nuit, une dizaine de Palestiniens ont été légèrement blessés lors d’échauffourées à Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, selon l'agence palestinienne. Et samedi à la mi-journée, colons et Palestiniens s'affrontaient dans un village du nord de la Cisjordanie.

La veille, les défilés en hommage au nourrisson avaient dégénéré en affrontements avec les forces israéliennes. Un adolescent palestinien, touché par une balle de l'armée dans le camp de réfugiés de Jalazoune, qui borde Ramallah, a succombé dans la nuit. Un autre adolescent a été fauché par une balle de l'armée israélienne, cette fois à Gaza, l'armée expliquant qu'il s'était approché trop près du mur séparant Israël de l'enclave palestinienne.

Un symbole

Face à cette attaque devenue symbole pour les Palestiniens de la violence des colons, les dirigeants israéliens, le Premier ministre Benjamin Netanyahu en tête, ont tous dénoncé un acte "terroriste". Des mots d'une rare dureté. Le chef du gouvernement israélien ainsi que le président Reuven Rivlin ont, fait exceptionnel, rendu visite à Riham et Ahmed Dawabcheh, la mère et le grand frère du bébé, tous deux en danger de mort. Le père est quant à lui brûlé au troisième degré sur 90% de son corps et est dans un état critique.

Le Premier ministre a même appelé le président palestinien Mahmoud Abbas pour lui assurer que justice serait faite. "Je doute, a répondu ce dernier, qu'Israël mette en œuvre une véritable justice", et c'est pour cela que les Palestiniens doivent remettre samedi un dossier à la Cour pénale internationale (CPI) contenant les éléments sur ce nouveau "crime de guerre" d'Israël, selon eux.

Nombreuses représailles

Cette attaque est la dernière d'une longue liste de représailles menées par l'extrême droite israélienne et les colons. Mercredi, Israël détruisait deux maisons en construction dans la colonie de Bet-El, près de Ramallah --mais annonçait en construire "immédiatement" 300 autres. Deux jours plus tard, la maison des Dawabcheh était attaquée et les assaillants recouvraient les murs d'une étoile de David et de slogans évoquant la "vengeance" et le "prix à payer", le label utilisé par ces activistes.

À chaque mesure qu'ils estiment les léser, ils s'en prennent à des Palestiniens, des Arabes israéliens, des lieux de culte chrétiens et musulmans et parfois même à l'armée israélienne dans les Territoires occupés. La plupart de ces attaques sont restées impunies et c'est là la raison pour laquelle elles se poursuivent, assurent, unanimes, militants des droits de l'Homme, Palestiniens et communauté internationale.

Si l'émotion a été aussi vive parmi les Israéliens, c'est parce que cette journée de violences a succédé à un autre événement sanglant : jeudi soir, un orthodoxe juif a blessé à coups de couteau six personnes, dont une adolescente, lors de la Gay pride à Jérusalem. L'homme venait de purger 10 années de prison pour une attaque similaire qui avait fait trois blessés lors de la Gay pride en 2005. Dès vendredi matin, de nombreux appels étaient lancés sur les réseaux sociaux pour un rassemblement prévu samedi soir à Tel-Aviv sous le mot d'ordre "Stop à la haine". "Il faut que nous disions haut et fort que les incitations à la haine de l'extrême droite tue", assurent les organisateurs sur leur page Facebook.

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