La France "a veillé à évacuer" de son pays le président déchu du Burkina Faso Blaise Compaoré avec les moyens nécessaires, a indiqué ce mardi 4 novembre à Québec le président français François Hollande.
"Pour permettre la transition" au Burkina, la France a "fait en sorte que le président Compaoré (...) puisse être évacué vers la Côte d'Ivoire" et "nous avons veillé à ce qu'il soit évacué en mettant à disposition tous les moyens qui pouvaient être utiles", a-t-il déclaré.
Le président a voulu se succéder à lui-même après plus de 27 ans de présidence. C'était beaucoup.
François Hollande
Le départ de Blaise Compaoré était inéluctable "pour éviter qu'il y ait des drames, des convulsions", ou même un "bain de sang", a estimé François Hollande, ajoutant que "le président a voulu se succéder à lui-même après plus de 27 ans de présidence. C'était beaucoup", a-t-i ljugé. De fait, la France lui a fait passer le message "qu'il avait sans doute un rôle à jouer mais plus comme chef d'Etat de son pays".
Blaise Compaoré "a préféré prendre une autre option" et des troubles ont éclaté, troubles que François Hollande a assimilé à "une forme de révolution". Dès lors, "nous avons dit très clairement qu'il fallait que le président quitte le pouvoir", a réaffirmé le chef de l'Etat.
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