Cinq personnes ont été arrêtées samedi à Molenbeek-Saint-Jean, un quartier de Bruxelles, après les attentats de Paris qui ont fait 129 morts, a affirmé dimanche la bourgmestre (maire) de la localité, Françoise Schepmans. "On peut envisager qu'il s'agit d'un réseau", a estimé Françoise Schepmans lors d'un débat sur la télévision publique RTBF.
Ces arrestations ont eu lieu en deux temps: deux personnes ont d'abord été interpellées samedi après-midi à proximité de la station de métro Osseghem, puis trois autres ont été arrêtées dans la soirée, dans le même quartier de Molenbeek, a précisé l'édile. "Nous avons eu d'abord une opération pour intercepter un véhicule qui avait été repéré à la frontière française avec des occupants en liens avec les attentats de Paris", a précisé Françoise Schepmans. Il y a ensuite eu "trois perquisitions sur le territoire de la commune" dans la soirée. "Nous avons eu cinq arrestations" au total, a-t-elle indiqué.
C'est dans le quartier de Molenbeek, un quartier populaire à forte population immigrée, qu'ont séjourné depuis une vingtaine d'années les auteurs de plusieurs attentats jihadistes, de l'assassinat du commandant Massoud en Afghanistan en 2001 au responsable de la tuerie au Musée juif de Bruxelles, Mehdi Nemmouche, qui avait fait quatre morts en mai 2014.
Selon la RTBF, l'un des deux hommes appréhendés près de la station de métro Osseghem, "serait le frère de l'homme ayant loué la voiture en Belgique, et abandonnée devant le Bataclan", la salle de concert où au moins 89 personnes ont été tuées vendredi soir. "Le frère est connu pour avoir tenté de partir en Syrie. Quant au loueur de la voiture, il est aussi connu de la justice pour des faits de stupéfiants, coups et blessures et détention d'armes. Cet homme est toujours activement recherché", a précisé la RTBF. A propos des trois autres personnes interpellées dans la soirée, Françoise Schepmans a indiqué qu'"elles vivaient à Molenbeek et leurs entourages aussi".
Pour sa part, le procureur de Paris, François Molins, a déclaré qu'un des véhicules utilisés était immatriculé en Belgique et loué par un Français, résidant en Belgique. Les personnes interpellées devaient être entendues par un juge d'instruction, qui devait décider de les inculper ou non et le cas échéant de les maintenir en détention provisoire.
Le ministre belge de l'Intérieur, Jan Jambon, devait rencontrer dimanche à Paris à 14h son homologue français, Bernard Cazeneuve, pour évoquer les mesures de sécurité et de surveillance des frontières entre la France et la Belgique mises en place après les attentats de vendredi, selon l'agence Belga.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte