"Aujourd'hui était une journée ensoleillée, la veille des vacances de Pâques. Le vendredi après-midi est le moment où les Suédois rentrent chez eux, c'est donc aussi prémédité, avec la même horreur et la même détermination." Christophe Prémat, ancien député des Français de l'étranger d'Europe du Nord, basé à Stockholm, était à proximité de la capitale suédoise lorsque a eu lieu l'attaque qui en a ciblé le centre-ville.
Peu avant 13 heures, un camion a renversé des passants en plein centre de Stockholm, blessant plusieurs personnes et faisant "des morts". L'incident s'est produit à proximité d'un grand magasin, au croisement des rues très fréquentées de Klarabergsgatan et Drottninggatan, "l'une des plus longues, la rue de la Reine (...) très fréquentée un vendredi après-midi", explique Christophe Prémat. La police suédoise et des officiels évoquent un "attentat".
Christophe Prémat était à Nice le 14 juillet 2016, soir de l'attaque meurtrière sur la promenade des Anglais. "Il y a toujours une ambiance terrible lorsqu'il y a un attentat de cette ampleur. À Nice c'était quand même encore plus dramatique parce qu'il y avait le 14 juillet et plus de 80 morts, mais on a quand même dans les deux cas un camion", explique l'ancien député des Français de l'étranger. Celui-ci rappelle qu'une tentative d'attentat avait visé exactement le même lieu en 2010 "mais qui n'avait fort heureusement pas abouti".
"La police a rapidement bouclé tout le secteur, métros et trains ne fonctionnent plus. Il y a eu des prises de parole officielles, des conseils sont donnés aux habitants pour qu'ils sortent du centre et rentrent tranquillement chez eux", décrit l'ancien élu, dont l'épouse se trouvait dans le centre-ville de Stockholm. "Elle est en chemin. Elle a été obligée de s'organiser avec d'autres personnes pour rentrer en taxi. Les routes sont particulièrement chargées pour sortir du centre. Cela crée une situation très étrange avec cette terrible nouvelle en arrière plan", explique Christophe Prémat.
Comme la France, la Suède lutte depuis plusieurs années contre la radicalisation. "Il y a une structure nationale de lutte contre la radicalisation, quelle qu'elle soit. Elle est confrontée aux mêmes problèmes (que la France, ndlr) puisqu'il y a un certain nombre de jihadistes très dangereux", explique Christophe Prémat. "Lorsque Manuel Valls, alors Premier ministre, est venu en sept 2015 voir le Premier ministre suédois Stefan Löfven, ils ont discuté de cette question-là, qui est prise très au sérieux ici", poursuit l'ancien député.
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