L'attaque jihadiste sur le site pétrolier d'In Amenas en Algérie avait fait 40 morts en janvier 2013. Le chef d'état major des armées françaises, le général Pierre de Villiers, a indiqué que les responsables de l'assaut avaient été tués. "Sur les huit chefs, nous avons neutralisé sept d'entre eux. Il n'en reste plus qu'un et nous l'aurons", a-t-il déclaré sur Europe 1 ce vendredi 24 octobre. A la question "quand vous dites +neutralisés+, ils n'existent plus?", le général de Villiers a répondu "exactement".
Le chef jihadiste restant est l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, dont le groupe est toujours actif au Sahel contre les forces françaises et celles des Nations unies. "C'est simple, si on ne va pas les détruire sur place, un jour, ils viendront nuire chez nous", a poursuivi le chef d'état-major des armées.
Sous couvert de l'anonymat, des responsables de la Défense avaient déjà indiqué que la plupart des responsables de l'attaque d'In Amenas avaient été tués. L'attaque, suivie d'une prise d'otages dans la zone d'In Amenas à 1.300 km au sud-est d'Alger, s'est déroulée du 16 au 19 janvier 2013 . 40 employés de dix nationalités et 29 assaillants du groupe des "signataires par le sang" de Belmokhtar avaient été tués.
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