Avec 17 élus à elle seule, la France insoumise est dans la capacité de former un groupe parlementaire. Jean-Luc Mélenchon n’exclut plus de prendre la présidence. Sa décision n'est pas prise, mais jusque-là, Jean-Luc Mélenchon souhaitait privilégier le renouvellement. Il a souvent vanté les mérités de certains de ses jeunes protégés comme Charlotte Girard et Manuel Bompard. Problème : l’un comme l’autre ont été battus. S'il trouve un accord pour former un groupe avec des communistes, on estime qu'il faudrait une personnalité de poids.
Jean-Luc Mélenchon espère éventuellement céder son fauteuil à Manuel Bompard au Parlement Européen. Le hic, c’est qu’il n’est que troisième sur la liste des européennes. Du côté de la France Insoumise, on espère que l’élue communiste à qui le siège revient de droit lui cédera sa place.
On se frottait plutôt les mains au soir du second tour des législatives au siège des Républicains. Évidemment, tout est relatif. Le groupe LR va quand même passer de 199 députés à 110 environ. Cela reste une sévère défaite mais c’est très loin d’être la bérézina attendue. Les tenants d’une ligne d’opposition claire et nette à Emmanuel Macron voient dans ce score l’opportunité d’imposer les leurs aux postes clés du Palais Bourbon.
D'abord à la tête du groupe, puisque les élections des présidents des groupes parlementaires à l’Assemblée auront lieu dans la matinée du mercredi 21 juin. Christian Jacob, qui a été réélu hier soir en Seine-et-Marne, devrait être candidat à sa réélection. Le nom du député, anciennement lemairiste puis filloniste, Damien Abad, réélu lui aussi dans l’Ain, circule parmi les possibles candidats face à lui. Officiellement cette candidature serait déposée au nom du "renouvellement". En sous-main, elle serait, selon la tête du parti, poussée par les députés dits "Macron-compatibles" ou encore "constructifs".
Christian Jacob s’est fendu d’un coup de téléphone à l’impétrant la semaine dernière pour le sonder sur la question. Il n’a manifestement pas réussi à le décourager. L’hypothèse de cette contre-candidature n’inquiète plus du tout à la direction du parti où l’on imagine déjà Christian Jacob confortablement réélu.
Autre poste convoité à l’Assemblée Nationale : la présidence de la commission des Finances. Depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, il était proposé à un membre de l’opposition. Si Emmanuel Macron décide de maintenir la tradition, certains imaginent déjà l’ancien ministre du Budget, Éric Woerth, réélu malgré un premier tour difficile. Il succéderait à Gilles Carrez.
Au parti, le bureau politique qui était prévu aujourd’hui a été repoussé au 21 juin. Une décision émanant des proches de François Baroin et de Laurent Wauquiez. Les deux ténors ne veulent pas donner aux "Macron-compatibles" des arguments pour faire scission après l'élection du président de groupe. Un bureau dont le principal enjeu consiste à trancher la question du vote de confiance au gouvernement.
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