Encore un rapport alarmant sur la barrière de corail

Dans ce rapport et pour la cinquième année consécutive, les eaux de la grande barrière de corail sont jugées de piètre qualité. Le site prestigieux de 345 000 km², classé patrimoine mondial de l'humanité est en effet aujourd'hui dans un état jugé préoccupant.

Plusieurs causes à cela : d'abord l'activité économique. Les ruissellements agricoles que reçoit la grande barrière de corail de 35 bassins hydrographiques charrient beaucoup de sédiments. Ils réduisent la luminosité de l'eau, ce qui affecte la croissance des coraux. Autre responsable, le réchauffement climatique. Il est responsable du blanchissement des coraux, signe de dépérissement. La partie nord de la grande barrière est la plus touchée. La moitié des coraux serait définitivement asséchée. Enfin, les coraux doivent lutter contre la prolifération des acanthasters, une espèce d'étoiles de mer invasives qui les détruisent.

Il y a quelques jours, des scientifiques ont exprimé leur inquiétude en publiant un avis de décès : "la grande barrière de corail est morte en 2016 des suites d'une longue maladie. Elle avait 25 millions d'années." a-t-on pu lire sur Twitter.

De son côté, le WWF dénonce le manque de moyens engagés pour éviter la destruction de la grande barrière. Le gouvernement australien s'est engagé à dégager un milliard et demi d'euros supplémentaires sur les 10 ans à venir pour sauver le plus grand récif corallien au monde qui s'étend sur 2600 km.