Le traité CETA a été négocié. Il est même entré en vigueur il y a un mois. C'est un peu tard pour en modifier les grandes lignes. Alors le gouvernement français assure qu'il va suivre avec attention les impacts sur la santé et sur l'environnement dès l'ouverture des frontières, et qu'il pourra se donner le droit d'interdire des produits polluants ou fabriqués avec des méthodes interdites en France. Chez nous, on ne désinfecte pas les carcasses d'animaux au chlore, on n'élève pas des saumons transgéniques ou des vaches avec des hormones.
Seulement voilà, au cas où la France interdirait ces produits, les opposants au CETA disent que les compagnies canadiennes vont pouvoir engager plus facilement des recours et nous forcer quand même à accepter n'importe quoi. Les faits diront qui a raison. Nicolas Hulot était contre le CETA, il n'aime pas ce traité (il a dû avaler une couleuvre), mais il veut l'utiliser pour que la France, à l'avenir, ne refasse pas les mêmes erreurs.
D'autres négociations commerciales sont en cours avec le Brésil et le Japon. Nicolas Hulot veut mettre des garde-fous, qu'on ne signe plus sans garanties. Il propose notamment un "veto climatique" : maintenir les frontières fermées à des produits qui ne respectent pas les principes de l'Accord de Paris - le gaz de schiste, par exemple, ou d'autres hydrocarbures très polluants.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte