Face à la place toujours plus importante d'Uber sur le marché des
transports individuels, G7 est en train de se réinventer, et ce depuis plusieurs mois. Exit, donc, le mot
"Taxi" et place, seulement, à "G7". Surtout, la société s'est
modernisée, se dotant d'une application semblable à celle de son concurrent
venu de Californie, Uber. Et l'entreprise française ne s'est pas arrêtée là, puisque son service
ressemble également à celui du champion des VTC, ouverture de porte par le
chauffeur et bouteille d'eau à l'appui.
Réciproquement, Uber est donc allé, lui aussi, piocher ses idées chez la
concurrence. De G7, la compagnie américaine a imité la mise au vert. Car la compagnie française de taxis est
désormais doté de 3.000 véhicules hybrides et électriques, soit 30% de sa flotte
totale. De son côté, Uber a lancé UberGreen lundi 6 juin. Le service, qui fonctionne déjà en Afrique du Sud et au Portugal,
conforte la compagnie dans son optique de "lutte contre la pollution"
et d'une "mobilité partagée et plus écologique, dans l'intérêt de
tous", selon Thibaud Simphal, directeur général d'Uber France.
Selon le communiqué envoyé aux clients Uber, cette fonctionnalité est en "phase d'expérimentation à Paris avec des véhicules de type Nissan Leaf (100% électrique) ou Toyota Prius / Auris (véhicule hybride)". Si cette fonction est à l'heure actuelle limitée dans la capitale, celle-ci devrait grandir alors que la plateforme "augmentera progressivement au cours des mois à venir".
Parallèlement, Uber est toujours embourbé dans un dossier judiciaire
compliqué et deux de ses dirigeants sont poursuivis pour "organisation
illégale d'un système de mise en relation de clients avec des personnes qui se
livrent au transport routier de personnes à titre onéreux". L'infraction,
elle, figure dans la loi Thévenoud alors que Thibaud Simphal et Pierre-Dimitri
Gore-Coty, le directeur d'Uber pour l'Europe de l'Ouest, encourent chacun une amende
de 50.000 à 70.000 euros, tout comme l'interdiction de gérer, d'administrer et
de diriger une entreprise pendant 5 ans.
Reste que la loi en question, pourrait en revanche ne pas durer. Dans le
quotidien La Tribune en date du 1er juin, le député de Côte d'Or et
médiateur dans le conflit taxis-VTC, Laurent Grandguillame, a exprimé son
souhait de déposer une proposition de loi très prochainement. Celle-ci aurait
pour but de définir plus clairement les conditions d'exercice de chacun dans le
transport de personnes.
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