La direction de Smart avait organisé un référendum. Le projet visant à sauvegarder les emplois d'ici 2020 avait été validé par une majorité de salariés mais rejeté par les syndicats. Une solution intermédiaire a donc été trouvée : demander aux salariés de signer un avenant à leur contrat. Ils travailleront 39 heures payées 37.
Sur place, la décision passe mal. Les avenants seront remis en main propre par la hiérarchie. Ceux qui refusent seront parfaitement identifiés. Certains ouvriers sont résignés : "Avec la conjoncture actuelle en Europe, on n'a pas trop le choix de passer à plus de 35 heures", lance un ouvrier. "Vulgairement, la direction nous tient par les couilles", explique un autre. "Beaucoup ont accepté parce qu'ils ont peur. Ils nous mettent la pression par rapport aux licenciements", raconte une salariée. Un ouvrier parle de "chantage. On fera des heures en plus payées au rabais".
La menace est à peine voilée. Si 75% des salariés n'acceptent pas cet avenant, la prochaine Smart ne sera pas produite en France. "C'est à nous de nous battre pour garder le job. Il n'y a pas que Smart, il y a tous les autres partenaires. Ça représente à peu près 5.000 emplois. Le site fermerait si l'on accepte pas ces avenants-là". Les salariés auront jusqu'au 18 décembre pour donner leur accord.
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