La technologie au service de la santé de tous

Il y a trois grands volets dans la santé connectée. D'abord, travailler sur des facteurs motivationnel. Vous avez envie de maigrir, se peser tous les jours ne change rien. Mais si vous vous fixez un objectif, ça sert à changer de comportement. Le 2e volet est celui du traitement pathologie en cas de pathologie chronique. Quelqu'un qui souffre d'hyper tension va être suivi à distance par le médecin pour améliorer éventuellement le plan de soin. Et le troisième volet est le facteur prédictif précoce. C'est ça la vraie révolution. Un malade atteint d'insuffisance cardiaque par exemple. S'il prend deux kilos il risque d'avoir des problèmes respiratoires. Maintenant on va pouvoir travailler sur un facteur prédictif, il va déclarer une pris de poids sans attendre la consultation de son médecin et traiter le problème plus rapidement. 

La santé connectée risque-t-elle d'inciter les gens à l'automédication ?

L'automédication, ça existe déjà. Là, c'est pour travailler sur de la prévention pour pouvoir continuer l'innovation thérapeutique. Si je prends du poids et que je ne veux pas que le médecin le sache, personne ne peut avoir accès à ces données. il n'y a pas de risque. La santé va être rendue plus humaine grâce à la santé connectée. Les médecins qui n'ont plus le temps d'aller voir les patients peuvent lire les données envoyée avant. Cela permet de parler plus de sa maladie et perdre moins de temps à analyser des données. Le médecin les aura vues avant.