On voit la lumière. Le choc Duflot semble enfin absorbé. En termes de conjoncture économique, cette amélioration aura évidemment plus de conséquences qu’une victoire des Bleus à l’Euro. Traduit en chiffres, c’est une progression des mises en chantier de logements neufs de 5,2%. Un deuxième indicateur est encore plus encourageant : la hausse des permis de construire, qui mesure l’avenir du secteur, s'affiche à près de 12% sur un an. On assiste enfin au retour de l’investissement des ménages dans la pierre. Les Français avaient réduit leurs dépenses dans ce secteur de 25% entre 2009 et 2015. Le mouvement est renouveau positif. C’est un train important à la croissance qui se desserre. C’est une bonne nouvelle pour tout le monde.
Qu’est-ce qui a remis les moteurs en marche ? Comme toujours, il n’y a jamais de facteur unique. C’est la conjonction de plusieurs paramètres qui expliquent ce dégel. D'abord, le retour d’un brin de dynamisme dans le pays. La machine repart, la croissance sera supérieure à 1,5% cette année. Cela éclaircit les horizons. Ensuite il y a des mesures spécifiques à la filière : le prêt à taux zéro (PTZ), la libération aux forceps de terrain à bâtir (même si c’est encore trop timide) et l’assouplissement des normes. Autre aiguillon : les professionnels qui n’ont plus de stocks de logements neufs disponibles sortent de nouveau les pelles et les pioches.
Côté acheteurs, la fenêtre de tir est exceptionnellement favorable. Le niveau historiquement bas des taux d’intérêt et la durée exceptionnellement longue des prêts permettent aux potentiels acquéreurs de sortir du bois. On peut aujourd'hui emprunter à moins de 2% sur 25 ans. Les Français l’ont bien compris : en mai dernier, les emprunts se signaient en moyenne à 1,77%. C’est l’équivalent d’un gain de pouvoir d’achat immobilier de 40.000 euros par rapport à il y a deux ans.
La fracture territoriale provoquée par la crise et les fermetures d’usines et d’entreprises dans nos régions modèle de plus en plus la carte immobilière du pays. Les écarts se creusent entre les grandes métropoles de l’Île-de-France, de Bretagne ou d’Occitane et les zones rurales ou désindustrialisées comme dans le Grand Est ou les Hauts de France. Les spécialistes considèrent que le marché immobilier français est aujourd'hui concentré sur 3.000 communes seulement, et qu’il est quasi inexistant dans les villes de moins de 20.000 habitants. Cela risque très vite de devenir plus sérieux qu’un simple problème d’immobilier.
Total remporte un contrat majeur au Qatar. Le Français décroche 30% d'un champ pétrolifère géant.
03/20 à la création d'une nouvelle taxe dite "d'équipement régional". D'abord parce qu'elle est en contradiction avec les promesses du Président Hollande. Ensuite parce qu'elle est destinée à financer des aides aux PME. On taxe d'une main pour subventionner de l'autre.
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