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Crise en Grèce : pour la Bundesbank, la BCE ne doit plus financer Athènes

Le président de la Bundesbank Jens Weidmann appelle les gouvernements européens partenaires d'Athènes à assumer l'aide d'urgence à la Grèce.





Jens Weidmann, le président de la Deutsche Bundesbank et membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne le 9 juillet 2015.
Crédit : DANIEL ROLAND / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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L'Allemagne hausse une nouvelle fois le ton contre la Grèce. Alors que cette dernière a jusqu'à ce jeudi soir 9 juillet minuit pour proposer des réformes en vue d'un accord avant dimanche, le président de la Bundesbank souhaite que la BCE arrête de financer Athènes. Membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, l'Allemand Jens Weidmann appelle les gouvernements européens partenaires d'Athènes à assumer cette tâche.

"Il doit être parfaitement clair que la responsabilité concernant de nouveaux développements en Grèce et toute décision de transfert de ressources financières est désormais du ressort du gouvernement grec et des pays lui apportant de l'aide, et non du conseil des gouverneurs de la BCE", a-t-il déclaré ce jeudi lors d'un discours à Francfort.

L'aide d'urgence plafonnée

"Les banques centrales doivent montrer où résident leurs limites", a ajouté le gouverneur, opposant déclaré aux aides d'urgence (ELA) que prodigue depuis des mois la BCE aux banques grecques, fragilisées par des retraits massifs de leurs clients. Depuis le 26 juin, les prêts ELA sont plafonnés à près de 89 milliards d'euros. Dans l'attente du référendum grec de dimanche dernier, qui s'est soldé par la victoire du non, la BCE avait consenti à plonger dans un coma artificiel les banques du pays en décidant de maintenir ces prêts d'urgence, sans en augmenter le plafond. Face au risque d'échec des négociations entre Athènes et ses créanciers, l'institution monétaire a durci lundi les conditions d'octroi de ces prêts, sans pour autant en changé le niveau actuel.

Pour éviter l'asphyxie financière, le gouvernement grec a imposé en parallèle une fermeture des banques grecques et des contrôles de capitaux destinés à limiter les retraits aux guichets. Les prêts ELA "ne sont plus utilisés pour financer des fuites de capitaux. Cela représente un pas en avant et renvoie la responsabilité là où elle doit être : dans les mains des gouvernements et des parlements", s'est félicité Jens Weidmann, jugeant que la BCE ne devait plus accroître le montant de ses aides d'urgence.

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Selon lui, "si jamais une nouvelle assistance de court terme devait être désirable ou nécessaire, c'est désormais aux responsables politiques de fournir les soutiens adéquats"."Les banques centrales n'ont pas de mandat pour sauvegarder la solvabilité de banques ou de gouvernements. (...) En Grèce, les doutes concernant la solvabilité des banques sont légitimes et augmentent de jour en jour", a-t-il estimé.

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