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Un prototype d'éolienne marine
Crédit : Creative Commons
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Le gouvernement considère que ce dossier, qui a été négocié entre 2011 et 2013, ne correspond plus aux réalités actuelles de ce marché.
Les rachats garantis par Ségolène Royal de l'électricité produite par ces éoliennes de pleine mer sont aujourd'hui trois à quatre fois supérieurs à ceux constatés lors ces derniers appels d'offre en Europe.
Alors cet écart n'est pas sans explication rationnelle. En cinq ans, les technologies ont fortement évolué. Les éoliennes sont plus grandes et plus puissantes. Les réseaux sont mieux optimisés. Les coûts de construction ont baissé. Bref les conditions de production sont radicalement différentes.
Le gouvernement, qui veut payer moins cher, veut surtout renégocier le montant du tarif auquel les pouvoirs publics achètent l'électricité qui serait un jour produite par ces éoliennes maritimes.
Ségolène Royal, très en pointe sur ces projets, avait négocié un paquet de subventions financières de 41 milliards d'euros sur vingt ans. Une facture et des rémunérations pour les opérateurs (EDF et Engie) jugées aujourd'hui très excessives par le gouvernement.
À Matignon, on a donc décidé de leur tordre le bras avec, selon nos informations, une zone de négociations qui commencerait à 50 euros le mégawatt-heure, contre 170 à 200 dans les contrats existants.
En cas de refus des concessionnaires, l'État pourrait-il stopper ces six grands projets ? Si la loi est votée, c'est une option. En réalité, l'équipe présidentielle a bien assimilé les techniques de banquier d'affaire familière à Emmanuel Macron : on sort le bazooka pour montrer sa puissance de feu, et ensuite on appelle à la négociation raisonnable.
Face à l'État, en général, ça marche. Mais pas toujours. Le gouvernement espagnol a utilisé cette méthode il y a quelques années. Les projets visés se sont arrêtés durant cinq ans dans l’ensemble du pays.
- Il n'y a que 3% des retraités du régime général qui utilisent le cumul emploi-retraite. C'est une nette régression.
- Toyota arrêtera le diesel en Europe en 2018. L'avenir de cette technologie est désormais en question.
07/20 à la Direction générale de la concurrence. La Cour des comptes lui reproche, dans un référé à Bercy et au ministère de la Justice, la discrétion de ses sanctions et la modération des pénalités financières qu'elle inflige. La DGCCRF ne fait pas assez peur.
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