Polémique autour de la présence d'une enfant voilée dans une publicité Gap
Une publicité de la marque de vêtements Gap où apparaît une petite fille voilée crée la polémique. Plusieurs personnalités politiques ont appelé au boycott.
Bad buzz pour Gap. La marque de vêtements américaine est sous le feu des critiques en France pour sa campagne de publicité "Back to school", dans laquelle apparaît une petite fille voilée. Plusieurs politiques comme la députée REM Anne-Christine Lang ont appelé à un boycott de la marque : "Jamais je n’accepterai de voir des petites filles voilées. Plus jamais je n’irai chez Gap", écrit-elle sur Twitter.
"Rien n'autorise ni ne justifie qu'on voile des petites filles : où est leur liberté ? Où est leur libre arbitre ? Où est leur choix ?", affirme pour sa part la députée REM Aurore Berger. "Gap poursuit sa soumission à l'islamisme avec ses affiches de petites filles voilées", a jugé Lydia Guirous, porte-parole des Républicains.
Cette campagne, diffusée dans plusieurs pays où Gap est présente, veut "encourage(r) les enfants à renouer avec l'école en célébrant les différences et en leur offrant de nouvelles sources d'inspiration", explique la marque sur son site internet français.
"Gap est une marque qui célèbre la diversité"
La marque américaine n'a d'ailleurs pas spécifiquement choisi de faire apparaître une enfant voilée dans sa campagne de pub. Les enfants ne sont pas des mannequins mais viennent du PS13 de Harlem, à New York. "Nous faisons appel à leurs forces et leur créativité pour réaliser quelque chose de vraiment incroyable !", ajoute Gap sur son site. Une petite fille voilée apparaissait déjà dans la campagne "Back to school" de 2017, relève CheckNews.
La marque ne s'est pas exprimée sur la polémique. Mais en 2017, lorsque la photo d'une femme voilée avait été affichée en vitrine et suscité des critiques, Gap s'était justifiée auprès de nos confrères du Figaro : "Gap est une marque qui célèbre la diversité. Nos clients et les employés ont des origines, des religions et des modes de vie très différents et nous les soutenons tous."
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