La journée s'annonce "très difficile" à la SNCF, de l'aveu même de la direction. Pour peser sur un gouvernement inflexible, les cheminots sont appelés par les syndicats à un lundi "sans trains et sans cheminots" et à voter pour ou contre la réforme ferroviaire.
Des trains circulent lundi, au 18ème jour de grève depuis début avril, mais la direction de la SNCF a noté "un sursaut de mobilisation" et annoncé une "trafic très perturbé" avec, en moyenne, un TGV, TER ou Transilien sur trois et un Intercités sur cinq.
L'Unsa avait jugé la semaine dernière "vital de frapper un grand coup" pour maintenir la "pression" sur le ministère des Transports, auprès duquel il a défendu vendredi ses amendements à la réforme, comme la CFDT, dans l'optique de la discussion au Sénat.
Après des actions coups de poing dans les gares parisiennes la semaine dernière, à l'initiative de SUD-Rail, la direction de la SNCF a évoqué dimanche "des menaces d'exactions et blocages de gares" et promis "une grande fermeté".
Les usagers devraient-ils aussi être consultés sur l'avenir de la SNCF ? RTL vous invite à répondre à la question du jour.
Les Républicains, Debout la France et le Front national ont demandé au gouvernement, qui a répliqué sans tarder, des "actes" et non plus des "commentaires" pour éviter de nouvelles attaques comme celle perpétrée samedi soir dans le coeur de Paris.
"Maintenant nous attendons une information essentielle. Par quelle filière ce terroriste islamiste et sa famille sont-ils présents sur notre territoire ?", a ainsi tweeté dimanche matin la présidente du FN, Marine Le Pen.
L'ancienne finaliste de la présidentielle de 2017 réagissait au fait que l'assaillant, qui a tué samedi soir dans le IIe arrondissement une personne et en a blessé quatre autres avant d'être abattu par la police, était né en Tchétchénie en 1997, avant d'être naturalisé français en 2010. Il était fiché S depuis 2016.
Même tonalité chez Laurent Wauquiez, président de LR. "Il n'y a plus de place, Monsieur le Président, pour cet aveuglement et cette inaction qui n'ont que trop duré", a-t-il prévenu dans un communiqué.
Il a réitéré ses propositions telles l'internement préventif des fichés S les plus dangereux, l'expulsion de ceux qui n'ont pas la nationalité française ou la création d'un délit d'incitation à la haine de la France.
"Malheureusement, le risque zéro n'existe pas et ceux qui expliquent que par des mesures sorties du chapeau suffiraient à régler le problème, ceux-là mentent", a répliqué Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, au Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro.
Benjamin Griveaux, pour qui Gérard Collomb est un "grand ministre de l'Intérieur", a rappelé que "ces 15 derniers mois, 22 attentats ont été déjoués" et souligné la volonté du gouvernement d'embaucher sur le quinquennat 1.900 personnes pour "renforcer le renseignement".
"Nous avons répondu par les actes, je note que le groupe LR n'a pas voté le texte sur la sécurité intérieure" fin 2017, a répondu Benjamin Griveaux, accusant l'opposition de "parler beaucoup" mais d'"agir peu". "Sur ce sujet, il faut savoir dépasser les effets de tribune", a-t-il prévenu.
Le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, ancien membre de LR a aussi relevé que le "risque zéro n'existe pas".
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