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La SNCF annonce la suppression de 1.200 postes, les syndicats disent non
Les syndicats se sont prononcés à l'unanimité contre les projections de la SNCF qui prévoit de supprimer environ 1.200 postes en 2017.
Un TGV en gare (illustration)
Crédit : LOIC VENANCE / AFP
Plombée par une dette de 44 milliards d'euros et une année très difficile, la SNCF a dévoilé ses plans, qui sont loin de faire l'unanimité. Et pour cause, la compagnie ferroviaire aurait prévu de supprimer environ 1.200 postes pour la seule année 2017, soit 0,8% des effectifs. Les organisations syndicales ont émis un avis négatif seulement consultatif, lors du comité central du groupe public ferroviaire le 14 décembre. La SNCF prévoit de ne pas remplacer les départs en retraite. Les salariés n'en peuvent plus, cela fait plus de 10 ans maintenant qu'ils attendent des renforts d'effectifs.
La dernière hausse des effectifs à la SNCF remonte à 1999 grâce aux 35 heures. Depuis, le nombre d'agents ne cesse de fondre. Ce n'est plus seulement le fret et les Intercités qui trinquent, il n'en reste plus grand chose, mais toute l'entreprise sauf deux fonctions : conducteurs et agents d'infrastructure. Il faut embaucher pour réaliser le gros programme de travaux prévus sur les voies. Ailleurs, et en particulier dans les bureaux, il faudra se serrer la ceinture : réduction d'effectif en ne remplaçant pas systématiquement les départs à la retraite, reports d’investissements, économie sur les achats.
Les comptes de la SNCF souffrent à cause des deux semaines de grève du printemps, des attentats qui plombent la destination France et de la concurrence des autocars Macron et du covoiturage qui obligent la SNCF à multiplier les petits prix et à dégrader sa rentabilité.
