Taxe sur le carburant : "Il s'agit de relancer l'écotaxe", selon Philippe Chalmin

INVITÉ RTL - L'économiste Philippe Chalmin se penche sur le projet de taxe sur le carburant souhaitée par Alain Vidalies, secrétaire d'État aux transports.

Philippe Chalmin, professeur d'économie a l'université Paris-Dauphin, le 1 décembre 2006.

Crédit : ABRAHAM/NECO/SIPA

Taxe sur le carburant : "Il s'agit de relancer l'écotaxe" selon Philippe Chalmin

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Philippe Chalmin était l'invité de RTL Petit Matin ce mercredi 14 septembre pour évoquer la taxe sur le carburant réclamée par Alain Vidalies, le secrétaire d'État chargé aux Transports. Cet impôt, d'un montant de deux centimes par litre de carburant, servirait à combler le déficit de 300 millions d'euros dans le budget de l'agence de financement des infrastructures de transports.

"Cela pourrait être une bonne idée, seulement c'est là une généralisation d'une idée qui a été un échec par le passé, puisqu'il s'agit de relancer l'écotaxe", a souligné Philippe Chalmin à propos de ce prélèvement sur le transport routier en faveur du train de marchandises. "L'écotaxe a été particulièrement mal gérée et devant la révolution des Bonnets rouges en Bretagne, tout le monde a fait machine arrière. Ce qui a coûté très cher. Par contre, en Allemagne, une écotaxe bien gérée existe depuis longtemps."

"Le gouvernement dit : 'Nous allons réduire d'un milliard d'euros l'impôt pour les classes moyennes.' Cela, on l'annonce", rappelle Philippe Chalmin. "D'un autre côté, on va récupérer 300 ou 400 millions d'euros sur les mêmes classes moyennes à la pompe."

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