L'Insee vient de faire le point sur les créations d'emploi dans l'ensemble de la France. Fin 2016, 27,6 millions de personnes occupaient un emploi, qu'il soit salarié ou non, un chiffre en hausse de 252.000 sur l'année (+0,9%). Cela signifie qu'enfin notre pays compte plus de personnes au travail rémunérées qu'avant la crise de 2008. Il aura donc fallu huit ans pour absorber le choc.
Le second constat de l'Insee est encore plus réjouissant : pour la première fois depuis dix ans, toutes les régions de France ont créé de l'emploi l'an dernier. Alors pas toujours dans les mêmes proportions, ni avec les mêmes offres d'emploi. Mais de façon globale, aucune partie de l'Hexagone n'est laissé en friche.
Les créations d'emploi son bien réparties. Il y a bien sûr des écarts de rythme : il y a l'Île-de-France d'un côté, mais c'est surtout en Occitanie et dans les Pays-de-la-Loire que la dynamique a été la plus forte. Pour trouver un emploi l'an dernier, mieux valait viser Toulouse ou Montpellier, Nantes ou Rennes, ainsi que Bordeaux, à la frontière de ces deux régions. Parmi nos quinze métropoles, ce sont les plus toniques. En revanche, la Normandie, les Hauts-de-France, le Grand-Est ou la Bourgogne doivent mettre le turbo pour rejoindre la moyenne nationale.
Les secteurs les plus en pointe sont les activités que les spécialistes appellent "tertiaires" : les métiers de service (de l'expert-comptable au magasinier, de l'agent d'assurance au taxi). Les entreprises privées de ce secteur ont créé 250.000 emplois nets en 2016. Un dynamisme qui a plus que compensé les faiblesses de trois filières historiques : l'industrie, l'agriculture, mais aussi - et c'est un phénomène peu fréquent - la construction.
Le retour de la croissance ne se retrouve plus uniquement dans les bilans financiers des entreprises. Le regain d'activité s'accompagne de créations d'emploi. Le gouvernement peut s'en féliciter. L'équipe précédente faire valoir que c'est le fruit de ses mesures. Mais ni les uns, ni les autres ne peuvent encore fanfaronner : la France est toujours loin d'être le bon élève européen de l'emploi.
- Le pouvoir d’achat des retraités (particulièrement des cadres) continue de baisser, selon la dernière étude du Conseil Orientation des Retraites.
- 250 euros : c'est ce que dépense en alcool et en moyenne chaque habitant en Europe.
13/20 à la gare de Grasse. Ses quais sont des dalles de panneaux solaires. C'est parfait pour alimenter des bornes de recharges de véhicules électriques dans le parking voisin.
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