Le bilan de l'Insee, qui ne travaille que sur l'économie officielle,n'est pas des plus encourageants. L'île de Beauté cumule les records nationaux en termes de chômage, de faiblesse de la production de richesse et d'inégalités de revenus. Aujourd'hui, un Corse sur cinq vit sous le seuil de pauvreté, et 10% de la population active est en situation de précarisation et sans qualification. Par ailleurs, sa population vieillissante est la moins diplômée de France. Ce n'est pas un gage de dynamisme.
L'État consacre, tous versements confondus, environ 4 milliards d'euros par an à la Corse. C'est la moitié de la richesse produite par l'île. Il y a, bien sûr, des retours vers le Budget via les taxes et les impôts, mais le solde est significatif. Et unique par rapport aux autres régions du pays. En fait, la Corse ne tient que sur deux piliers : le tourisme, qui a une place très importante mais saisonnière, avec des emplois peu qualifiés ; et la construction qui, elle, dépend des programmes d'investissements décidés à Paris. Pour le reste, commerce, services et énergie sont dominés par quelques monopoles.
L'indépendance économique est-elle donc impossible ? Les indépendantistes, même les plus radicaux, ne peuvent l'imaginer demain. Le modèle économique corse est à des années lumières de ceux de la Catalogne ou de l'Écosse. Pas d'industrie. Pas de matières premières. Peu de ressources naturelles. Une agriculture faible. Une forte dépendance aux subventions d'État et aux postes administratifs, qui fournissent 30% du total des emplois.
Son potentiel de croissance - c'est-à-dire les gains de productivité, d'investissement, d'innovation, d'adaptation aux technologies - est très faible. L'île part de trop loin : son chiffre d'affaires à l'exportation est 500 fois inférieur à celui de l'Alsace. Pour lancer le train de l'indépendance, il faudrait une, voire deux générations, et de profondes réformes locales.
- Franche accélération de la production industrielle en France en octobre.
- Renaissance de la marque d'électroménager très connue des Français : Arthur Martin revient. Elle est relancée par son propriétaire, le Suédois Electrolux.
05/20 au gouvernement qui, par l'entremise du député Eric Bothorel, veut taxer la fibre et le câble. Un nouvel impôt pas très malin, alors que leur déploiement est une priorité pour les territoires.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte