La croissance s’affirme en France et elle se confirme, solide, en Europe. Le panorama est de plus en plus rassurant. On devrait connaître, au moins en termes d’activité économique, une fin d’année 2017 pas encore Rock'n’roll certes, mais franchement plus dynamiques que les précédentes. Dans l’Hexagone on l’a vu, la reprise tient bon. Nous sommes déjà assurés d'obtenir - même si l’économie fait du surplace d’ici Noël - un rythme d’activité de 1,7% pour l'ensemble de l’année. Suffisamment robuste pour penser que le résultat définitif sera supérieur.
Ces performances encourageantes sont le fruit de 3 facteurs. Le premier est national : les entreprises qui ont retrouvé des marges bénéficiaires ont investi pour répondre à une hausse de la consommation des ménages. Le deuxième facteur est Européen. Nos voisins s’activent, leur croissance moyenne y est en progression de 2,5% sur 12 mois, le taux de chômage dans la zone Euro est désormais inférieur à 9% et leur demande plus consistante. Le dernier facteur enfin est monétaire : la BCE déverse des milliards pour financer l’économie et offre des taux d’intérêt historiquement bas.
Dans le même temps, le Brexit, la Catalogne pourraient être appréhendés comme des boulets pour cette croissance européenne. Mais pas de grand risque. Pour le Brexit, la démonstration est faite : c’est le Royaume-Uni qui prendra le choc. Pas nous. Pour la Catalogne, c’est un oursin politique pour l’Espagne, mais ses effets économiques seront trop faibles pour affecter l’UE. En fait, les points de faiblesse de notre croissance future sont franco-français. En premier lieu, notre commerce extérieur. Nos entreprises sont faibles à l’export. Leurs productions qui sont trop moyenne-gamme pour la demande nationale ouvrent un boulevard aux importations.
Il y ensuite le niveau de qualification de la main d'oeuvre - insuffisant dans trop de secteurs. Ce qui limite le taux d’emploi des actifs. Il est en France inférieur à la moyenne de l’OCDE. Enfin, la situation de nos finances publiques est suffisamment faible pour entraver les investissements et les programmes de grande envergure. Cela posé, 2017 sera, c’est certain, un bon millésime et 2018 pourrait être tout aussi favorable. Même si nous ne sommes pas encore en mesure de sortir un grand cru, ni même un cru de garde, on a la preuve qu’on peut, en faisant bouger les lignes, relancer la machine. Ce qui est certainement le meilleur indicateur de cette fin d’année.
- La croissance espagnole sera de 3,1% en 2017. L’effet rattrapage n’est pas encore affecté par la crise catalane.
- La Banque d’Angleterre évalue à 75.000 les pertes d’emplois dans la City avec le Brexit.
16/20 à l’Institut français de la Mode de Paris. Cet établissement du supérieur et de formation dans le textile, le design et le luxe, est classé au premier rang mondial par les professionnels de Business Fashion qui fait la loi dans ce secteur.
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