S'il reste encore plus de deux mois de compétition, avec notamment deux Masters 1.000 (Shangai et Paris-Bercy), le Masters de Londres et la finale de la Coupe Davis, pour ce qui est du calendrier masculin, l'heure est au bilan concernant les tournois du Grand Chelem, lundi 14 septembre.
Quelques heures plus tôt, Novak Djokovic a remporté l'US Open pour la deuxième fois de sa carrière. Le Serbe, plus que jamais numéro 1 mondial, compte désormais 10 titres majeurs à son palmarès, ce qui le place au 7e rang dans l'histoire. En 2015, il en ajouté trois à sa collection.
Dans la foulée d'une fin de saison 2014 impressionnante (victoires à Bercy puis au Masters de Londres), Djokovic commence l'année avec un cinquième titre à Melbourne. Le Suisse Stan Wawrinka le pousse au cinquième set en demi-finale : le Serbe lui colle un 6-0 pour conclure. Rebelote en finale face à l'Écossais Andy Murray, pour une victoire en quatre sets, avec une roue de bicyclette en guise de cerise sur le gâteau.
Quatre mois plus tard, le joueur de 28 ans débarque à Roland-Garros, le seul tournoi majeur qui lui manque, dans le costume de grand favori. En quarts, il ne fait qu'une bouchée du gardien des lieux, l'Espagnol Rafael Nadal (7-5, 6-3, 6-1). Une victoire en cinq manches face à Murray (6-1, cette fois, dans le dernier set) et le voilà en finale face à Wawrinka. "Djoko" démarre bien. Mais le Suisse le prive finalement de son rêve (4-6, 6-4, 6-3, 6-4).
Touché mais loin d'être coulé, le Serbe reprend sa marche victorieuse à Wimbledon, le seul tournoi sur gazon qu'il disputera. Poussé dans ses retranchements en 8es par le Sud-Africain Kevin Anderson (6-7, 6-7, 6-1, 6-4, 7-5), il écrase ensuite le Croate Marin Cilic puis Richard Gasquet, avant cueillir Federer (7-6, 6-7, 6-4, 6-3). Les deux hommes se retrouvent donc en finale à New York. Le Suisse semble légèrement favori. Mais le résultat sera le même (6-4, 5-7, 6-4, 6-4).
Deux finales, plus un quart de finale à Roland-Garros (stoppé sèchement par Wawrinka) : après une élimination inquiétante dès les 16es en Australie contre l'Italien Andreas Seppi, Federer a finalement signé sa meilleure saison en Grand Chelem depuis 2012, l'année du dernier de ses 17 titres, à Wimbledon.
À 34 ans, il a même bluffé les observateurs par la vitesse de ses déplacements et un tennis toujours plus offensif. Face à Djokovic, ça n'a pas suffit. Mais contre Gaël Monfils sur la terre battue parisienne, Gilles Simon et Andy Murray sur le gazon londonien, John Isner, Richard Gasquet et Stan Wawrinka sur le ciment new yorkais, il n'y a pas eu photo.
À l'inverse, Rafael Nadal suscite de plus en plus d'interrogations. Pour la première fois depuis 2004, l'Espagnol n'a ni remporté ni atteint la finale d'un tournoi du Grand Chelem. Il les a pourtant tous joué, pour les résultats suivants : quart de finale en Australie et en France, 2e tour à Londres, 3e tour à Flushing Meadows.
À 29 ans, "Rafa" n'est plus que 7e mondial. Surtout, ses coups semblent moins puissants, moins gênants pour des adversaires de plus en plus nombreux à le battre (l'Italien Fogini à trois reprises, les Allemand Dustin Brown et Michael Berrer à Wimbledon et Doha, ou encore l'Ukrainien Alexander Dolgopolov au Queen's).
L'année a très mal démarré pour le clan tricolore avec aucun représentant en 8es de finale à l'Open d'Australie, une première depuis 2011. La suite a été plus conforme aux attentes. Richard Gasquet, Jérémy Chardy, Gilles Simon et Gaël Monfils se sont hissés en deuxième semaine à Roland-Garros, et Jo-Wilfried Tsonga en demie, pour la deuxième année de suite (battu en quatre manches par Wawrinka, le futur vainqueur).
Gasquet a confirmé par la suite avec une demie à Wimbledon (battu par Djokovic, là encore futur vainqueur) puis à l'US Open (battu par Federer). Tsonga était aussi en quart à New York (écarté par Cilic), où BenoÎt Paire et Jérémy Chardy ont atteint les 8es. Simon a perdu son quart de finale face à Federer à Londres.
Chez les femmes, l'année restera marquée par la quête inachevée de Serena Williams. À 33 ans, l'Américaine est passée à deux victoires de rejoindre l'Allemande Steffi Graf (Grand Chelem en 1988) dans l'histoire.
Face à la 43e joueuse mondiale, en demi-finale de l'US Open, cela ne devait faire aucun pli. Pourtant, c'est bien l'Italienne Roberta Vinci, tombeuse au tour précédent de la révélation française Kristina Mladenovic, qui a mis fin aux espoirs de la cadette des sœurs Williams.
Vinci s'est ensuite inclinée en finale contre sa compatriote Flavia Pennetta, qui a décroché à 33 ans son premier titre majeur... avant d'annoncer la fin de sa carrière.
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