Kim Veteau, l'espoir du surf français

Avant de se mettre au surf avec ses deux sœurs aînées, Kim Veteau jouait au rugby. Enfant terrible du tour, elle le prouve sur la plage en plaquant littéralement ses copines pour s'amuser. Comment est-elle devenue le jeune espoir du surf français ? C'est avant tout une histoire de famille. Plus jeune, elle commence les compétitions et se prend au jeu, ce qui amène son père à la conduire de plus en plus souvent en métropole. Comme il n'y a aucune compétition en Guadeloupe, elle n'y rentre plus que 4 mois par an afin de s'entraîner, au chaud. "Je fais aussi du golf avec mon papa et beaucoup de préparation physique avec mon coach. Je cours sur la plage, je vais ramer, nager et je travaille sur le cardio et la tonicité". 

Je suis fière de représenter la Guadeloupe

Kim Veteau

"En Guadeloupe, le surf n'existe pas. En dehors du foot et du tennis, il n'y a de place. On doit faire notre chemin de notre côté, sauf quand on gagne où l'on est mis en avant pendant quelques jours. Malgré tout ça, je suis née là-bas, c'est mon île. Je suis fière de représenter la Guadeloupe, c'est là-bas que j'ai appris à surfer", raconte-t-elle avec conviction. 

Si jamais elle venait à ne pas réussir dans le surf, elle suit des cours par correspondance depuis la 5ème et passera son bac à la fin de l'année. Ensuite elle a décidé de prendre du temps pour sa passion, "le cas échéant je me remettrais à faire des études", précise-t-elle avec maturité. Après une belle performance, elle a été sacrée vice championne du monde junior ISA en avril, juste derrière l’Hawaïenne Tatiana Weston Webb, elle n'a pas réussi à réitérer son exploit sur le Swatch Girls Pro France. Une compétition qu'elle affectionne : " Le Swatch réunit beaucoup de surfeuses qui ont du niveau et viennent chercher des points pour le WCT, même si nous n'avons pas de chance avec les vagues, c'est agréable !". Unanimes, Justine Dupont et Pauline Ado parlent de Kim comme de la "relève". Croisons les doigts.