Comme prévu, l'improbable "remontada" du Bayer Leverkusen n'a pas eu lieu... Le Paris Saint-Germain a fort logiquement composté son ticket pour les quarts de la Ligue des champions avec son succès 2-1, mercredi 12 mars. Cela vient compléter le 4-0 infligé à l'aller de ce huitième de finale.
Sur la pelouse du Parc des Princes, l'objectif de Paris n'était pas vraiment de se qualifier : c'était déjà chose faite il y a trois semaines. Là, les Parisiens devaient surtout faire attention à ne pas briser la dynamique de victoire, à ne pas se blesser et à ne pas prendre de carton rouge. Le contrat est rempli.
Les Parisiens ont tout de même pêché en début de match par un cruel manque d'engagement. Au plus haut niveau, ça ne pardonne pas. Le Bayer en a alors profité pour montrer qu'il savait jouer au foot, comme l'avait espéré son entraîneur Sami Hyypia avant le match. À l'issue d'une action initiée de derrière, Donati sert parfaitement Sam d'un centre en première intention comme on en voit plus souvent. L'ailier droit allemand n'a plus qu'à battre Sirigu de la tête (6e).
Mais après dix premières mauvaises minutes, le PSG se ressaisit, à l'image de son milieu de terrain inédit, et en difficulté, formé par Pastore, Rabiot et Cabaye. Ce dernier, d'un corner puissant au point de pénalty, permet à Marquinhos de dominer tout le monde dans les airs et de ramener les deux équipes à égalité (13e).
Ensuite, les deux équipes n'étaient vraiment pas loin de doubler la mise. Paris pour commencer, à la 18e, trouve la barre transversale par l’intermédiaire de Zlatan Ibrahimovic, mis sur orbite par le très actif Edinson Cavani. Puis dix minutes plus tard, Christophe Jallet commet une faute stupide dans sa surface. Mais le pénalty de Simon Rofles est repoussé par Salvatore Sirigu, ovationné par le public.
Peu après la reprise des débats, Lucas Digne déborde sur le côté gauche, parvient à prendre de vitesse son vis à vis et délivre un caviar en retrait à Ezequiel Lavezzi dans la surface. L'Argentin, adroit ces derniers temps devant le but, donne l'avantage au PSG (53e) avant de laisser sa place au Brésilien Lucas à l'heure de jeu.
Paris n'avait ensuite plus rien à craindre face avec l'expulsion d'Emre Can. Le turco-allemand s'est rendu coupable d'une simulation qui lui a valu un deuxième carton jaune. Par la suite, Paris a tranquillement géré son match, fait souffler Ibrahimovic, maintenu en alerte le gardien adverse tandis que le Bayer Leverkusen a fait tourner son effectif en vue des prochaines échéances désormais plus importantes en championnat.
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