PSG-Chelsea - Blanc : "Le responsable est toujours le même, c'est moi"

Le grand jour approche. Le Paris Saint-Germain retrouve la Ligue des champions mardi 17 février (20h45), avec un 8e de finale aller face à son bourreau de la saison passée au tour suivant, le club anglais de Chelsea. Problème, le double champion de France en titre a vécu un après-midi cauchemardesque samedi 14 février contre Caen en Ligue 1. Il a non seulement perdu deux points (2-2 score final) après avoir mené 2-0 jusqu'à la 89e minute, mais surtout plusieurs joueurs sur blessure.

J'ai les épaules assez larges, je prends cette responsabilité

Laurent Blanc

Au centre des critiques à chaque contre-performance (match nul ou défaite) du club de la capitale depuis son arrivée à l'été 2013, Laurent Blanc a encore été pointé du doigt après ce match rocambolesque face aux Normands. Il y a répondu avec autorité lundi 16 février, en conférence de presse. "C'est un scénario catastrophe mais dès qu'il arrive quelque chose, le responsable est tout trouvé, c'est moi", a déclaré le Cévenol de 49 ans, qui ne se laisse pas du tout abattre. 

"J'ai les épaules assez larges, je prends cette responsabilité, a-t-il en effet poursuivi. Si ça peut permettre à mon équipe d'avoir l'esprit tourné vers Chelsea et de penser un peu moins aux blessures, je la prends volontiers. De toutes façons il peut tout arriver, le responsable est toujours le même, c'est moi. On m'accorde trop de choses négatives. Si vous pensez que mon souci majeur n'est pas de préparer la meilleure équipe contre Chelsea, vous remettez en cause mes compétences professionnelles. Mais ne cherchez pas le responsable pendant des heures, il est devant vous", a-t-il conclu.  

Je connais bien José Mourinho, il va tout faire pour que le match prenne un peu de température

Laurent Blanc

L'entraîneur parisien avait auparavant appelé ses joueurs à se montrer "très, très froid" face aux Blues, "même si ça sera très chaud sur le terrain". "Je connais bien José Mourinho, il va tout faire pour que le match prenne un peu de température", avait aussi assuré Laurent Blanc, qui sait que son milieu italien Marco Verratti devra "particulièrement" faire attention aux provocations de ses adversaires et ne pas prendre de carton(s).