OGC Nice : le torchon brûle entre les supporters et la direction du club

Le conflit à l'OGC Nice entre les supporters et la direction se poursuit alors que la Ligue et la justice ont sanctionné le club d'un match à huis clos partiel.

Les supporters de l'OGC Nice durant une rencontre Nice-Lille le 2 février 2014 à Nice. (archives)

Crédit : VALERY HACHE / AFP

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Le torchon brûle entre les ultras de l'OGC Nice et la direction du club. Contre Évian Thonon Gaillard, le 4 avril dernier lors de la 31e journée (2-2), une partie de la tribune sud de l'Allianz Riviera a réclamé les démissions du président Jean-Pierre Rivère et de son directeur général Julien Fournier.

Mais un mouvement de foule vers la tribune présidentielle, qui au départ n'avait rien à voir avec ces revendications, a entraîné par la suite l'évacuation précipitée des deux hommes. Des incidents qui ont conduit la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) à fermer la tribune populaire sud, à titre conservatoire.

Le club réfute les accusations

Bien que la tribunal administratif de Nice ait été saisi par l'OGCN pour tenter d'invalider la décision de la LFP, en vain, l'un des cadres des ultras populaires sud dénonce l'absence de soutien du club envers ses supporters souvent sanctionnés. "Les sanctions s'enchaînent et le club est toujours gentil avec tout le monde. On a l'impression de se laisser faire. L'identité à Nice, c'est pas ça", explique Guillaume au micro de RTL.

Conscients de leur responsabilité dans certains débordements, les ultras niçois pointent aussi la faible communication du président Rivère face à une répression qu'ils jugent disproportionnée. Sur les 16 matches disputés cette saison à l'Allianz Riviera, avant la 33e journée, l'OGC Nice a été réprimandé à dix reprises. En mars dernier, le stade flambant neuf avait connu son premier huis clos total, face à Guingamp. Et face au Paris Saint-Germain, samedi 18 avril, c'est la cinquième fois cette année qu'un match se déroule avec au moins une tribune fermée.

Du côté du club, la direction assure pourtant pas envenimer les choses. C'est en tout cas ce que laissait entendre Julien Fournier, dans un entretien à Nice-Matin : "On est dans le délire complet (...) Il y a un mois de ça, la Ligue nous faisait le procès inverse, lorsque nos joueurs ont porté à Metz un tee-shirt de soutien aux mêmes ultras. (...) Je me refuse à mettre tous les supporters dans le même sac".

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